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- Posés sur une commode dans le hall d'entrée, des oiseaux empaillés que Pascale a joliment couronnés.
- Le Hall d'entrée de l'atelier-showroom est décoré des luminaires signés « Vox Populi » et d'autres trésors de brocante dans l'écrin de cet appartement XVIIIème.
- A l'intérieur d'une façade de mercerie chinée à Apt, Pascale a accroché une partie de sa collection de carreaux de dentellières.
D'autres carreaux sont exposés sur des anciens volets posés sur des tréteaux en bois.
Certaines de ses trouvailles sont parfois en piteux état, usées par le temps, qu'importe ; elle a ce don unique de savoir leur redonner vie soit en les transformant, soit en les laissant telles quelles raconter leur passé.
Ce que préfère Pascale, les choses sans grande valeur mais qui ont une âme, un passé. Elle a ce don unique de savoir leur redonner vie
En Avignon, Pascale a su créer dans son atelier-showroom un univers féérique où des objets empreints de souvenirs se mêlent à ses œuvres poétiques au travers de mises en scène mystérieuses et magiques.
- Miroir piqué Napoléon III dans lequel se reflète une madone. Posés devant, deux vieux livres fatigués.
- A l'entrée de l'atelier-showroom, on découvre une alcôve illuminée dans laquelle Pascale a mis en scène ses collections.
Au plafond, deux lustres « Vox Populi » : le premier en fil de fer retient dans ses vrilles des ventouses en verre ; le second est équipé de pampilles.
Au premier plan, un classeur de notaire surmonté d'un rangement d'atelier. Les tiroirs étiquetés chinés indépendamment par Pascale s'y ajustent à la perfection.
Tout commence à l'âge de 18 ans lorsqu'elle quitte la Cité des Papes pour suivre des études de modélisme et de stylisme à Paris.
Trois ans plus tard, elle travaille déjà pour des grandes marques de la mode telles que "Chevignon" et "Bensimon".
- Une collection de vieux carreaux de dentellières chinés par Pascale prend place dans une ancienne façade de mercerie sur un fond réalisé avec des vieux sacs en toile de jute.
- Chaque carreau est une pièce unique car réalisé par la dentellière. Celui-ci raconte souvent une histoire au chineur qui sait regarder. Quelquefois, on y trouve quelques petits trésors, une photo, une carte pieuse, dissimulés à l'intérieur.
Dix années passent et Pascale décide de faire une pause pour élever son fils.
Elle descend alors dans le Sud afin de suivre son mari Bruno qui est muté à Marseille.
Elle descend alors dans le Sud afin de suivre son mari Bruno qui est muté à Marseille.
De ses balades sur les plages méditer-ranéennes, elle rapporte cailloux, bois flottés, morceaux de verre roulés par la mer, uniquement des matériaux usés par le temps.
- Chiné à Apt, un vestiaire de sœurs provenant d'un couvent. Au-dessus, Pascale y dépose une collection de vieux mannequins.
- Un lustre en fil de fer signé « Vox Populi » est décoré de petites bougies d'anniversaire et de morceaux de tissus anciens.
A l'arrière, perchées sur le vestiaire de couvent, les lettres de l'enseigne de l'ancien commerce du père de Pascale qui lui a offert.
- Pascale a eu le coup de cœur pour cette ancienne statue de madone qu'elle a coiffée d'une vieille couronne de tulle et d'un diadème doré. Dans ses bras, elle enserre une brassée de fleurs en tissu, une ceinture délicatement brodée et un chapelet en bois.
Son entourage est sous le charme et la pousse à montrer ses créations dans les boutiques de la région.
Elle vend ainsi ses premiers cadres en bois flotté et quelques meubles recouverts de métal.
C'est à ce moment là que Pascale découvre le fil de fer rouillé et la magie de ses vrilles en cherchant à réaliser un support pour ses cadres.
C'est le point de départ d'une aventure pleine de poésie qui continue depuis 10 ans de nous charmer sous la marque «Vox Populi».
Pascale découvre alors le fil de fer rouillé et la magie de ses vrilles
Cette trouvaille, cette inspiration a été un déclic pour notre créatrice, et pourtant, ce n'est pas le fruit du hasard.
- Le vieil appartement XVIIIème montre encore de beaux restes avec ses médaillons décorés au-dessus des chambranles de portes.
- Devant un paravent fleuri, un moulage de caniche protégeant un petit lapin a quitté le jardin pour se retrouver sur une petite table.
Elle se souvient de son grand-père bricoleur qui la sensibilisait à la "récup" et de son arrière grand-mère collectionnant des petits cadres dorés qu'elle dispersait sur des consoles dans la maison.
Enfant, elle les regardait avec admiration car ils avaient un petit côté précieux.
Son père également lui communique le goût du travail manuel et de la mécanique.
Son père également lui communique le goût du travail manuel et de la mécanique.
- Le showroom de « Vox Populi » est installé dans le grand salon d'apparat. Pascale Palun a tapissé les murs de celui-ci avec du papier kraft.
Ces nombreuses créations en fil de fer sont mises en scène au milieu des meubles et objets chinés.
- Une des dernières créations de « Vox Populi », une série de lampes baptisée "Les sept péchés capitaux". Parmi eux, voici l'envie, la colère et la gourmandise.
Le couple quitte Marseille, peu de temps après, pour retrouver leur maison de campagne en Avignon à laquelle Pascale est très attachée.
Avec son mari Bruno, Pascale crée « Vox Populi »
Avec son mari Bruno, Pascale crée « Vox Populi »
Bruno abandonne alors sa situation dans le milieu bancaire pour embrasser le devenir artistique de sa femme auquel il croit depuis longtemps.
Ensemble, ils créent « Vox Populi ».
Très vite, une rencontre décisive va propulser notre créatrice.
Ensemble, ils créent « Vox Populi ».
Très vite, une rencontre décisive va propulser notre créatrice.
- Des appliques « Vox Populi » en fil de fer et tissu tendu sont accrochés au mur au-dessus d'une collection d'anciens globes de mariée Napoléon III.
- Dans ce vaste salon d'apparat à l'ambiance onirique, Pascale a installé un majestueux lustre orné de colliers de pampilles qui se reflète dans le miroir de la cheminée d'époque.
- La couleur du marbre de l'ancienne cheminée ne convenait pas à l'ambiance chromatique, qu'importe, Pascale la "maroufle" de papier kraft.
Devant le miroir, "Le bâteau" aux voiles légères éclairées d'une douce lumière.
Séduit par l'originalité de ses créations, il demande à Pascale de décorer sa maison provençale.
Il s'en suit deux années et demi de chantier qui permettront à Pascale et Bruno d'élaborer leur première collection d'objets et mobilier de décoration qu'ils présenteront, en 2000, au « Salon Maison & Objet » à Paris.
Les créations « Vox Populi » rencontrent un succès immédiat au « Salon Maison & Objet » à Paris
Lors de ce premier salon, le public est conquis par une lampe dont la base est en fil de fer et l'abat-jour est décoré d'une ancienne couronne de mariée ornée de fleurs en tissu.
- "L'escalier" est une lampe dont les majestueux degrés de fil de fer s'élèvent à l'infini au-dessus d'un couple de danseurs.
- Au pied de l'escalier, un couple de danseurs habillés de costumes créés par Pascale.
Objets et mobilier étonnants et audacieux
Succès, également, pour ses "meubles cousus" dont la structure en gros fil de fer est recouverte de tarlatane.
Un mobilier "immatériel", étonnant, audacieux et... merveilleux !
Succès, également, pour ses "meubles cousus" dont la structure en gros fil de fer est recouverte de tarlatane.
Un mobilier "immatériel", étonnant, audacieux et... merveilleux !
Pascale s'amuse aussi à créer des lustres inspirés de la forme des parapluies anciens.
Elle les habille de pampilles de cristal récupérées sur de vieux lustres et certains sont décorés de ventouses joliment détournées en quinquets scintillants.
Le succès est immédiat, les commandes affluent pour la France comme pour l'étranger.
Elle les habille de pampilles de cristal récupérées sur de vieux lustres et certains sont décorés de ventouses joliment détournées en quinquets scintillants.
Le succès est immédiat, les commandes affluent pour la France comme pour l'étranger.
- Posés sur un meuble du salon, des "présentoirs" en métal aux formes simples se coiffent d'anciens plastrons en tulle.
- Le premier luminaire-château créé par Pascale, qu'elle a simplement baptisé "Le château".
C'est dans sa ville natale, qu'elle décide alors d'ouvrir sa première boutique-atelier dans la rue Joseph-Vernet.
Pascale installe son univers dans un vaste appartement XVIIIème
Pascale installe son univers dans un vaste appartement XVIIIème
Rapidement, le couple de créateurs cherche un espace plus grand pour exprimer leur talent.
Il tombe sous le charme d'un ancien appartement du XVIIIème, dans un immeuble, rue du Vieux Sextier, et dont le propriétaire est un descendant de Frédéric Mistral.
Il tombe sous le charme d'un ancien appartement du XVIIIème, dans un immeuble, rue du Vieux Sextier, et dont le propriétaire est un descendant de Frédéric Mistral.
- Dans le showroom, un habit de lumières de torero placé dans une vitrine. Puis à travers la porte entrouverte, le hall d'entrée dans lequel Pascale fait patienter un couple d'ours en peluche près d'une enseigne chinée. Enfin au troisième plan, on entrevoit les bureaux de l'entreprise.
- Fixée au chambranle de la porte, "La Montgolfière" de fil de fer et de tissu éclaire le passage.
Malgré l'état de délabrement de cet appartement, ancien cabinet de notaire, Pascale et Bruno vont immédiatement découvrir l'âme du lieu et lui redonner ses lettres de noblesse.
Enlever une à une les couches de moquettes, tapisseries pour retrouver les peintures d'origine, mettre en lumière les tomettes rouges et les hauts plafonds des salons d'apparat.
- Dans le bureau, mobilier industriel et objets chinés. Une collection de nids d'oiseaux décore une vitrine.
Au-dessus de la cheminée en marbre, une imposante lucarne en zinc chinée à l'Isle-sur-la-Sorgue. - L'intérieur de la lucarne est orné d'une ancienne couronne mortuaire perlée et d'un mot écrit à partir de pochoirs en zinc.
- Dans le corridor qui mène à la cuisine, Pascale met en scène de vieux arrosoirs, bassines en zinc, malle de voyage... sur un même thème couleur.
Dans chaque salle de ce vaste appartement baroque, Pascale crée ses mises en scène selon des thèmes et des couleurs qu'elle affectionne et redonne son éclat à des objets oubliés d'un autre temps.
“Dans l'accumulation, l'objet prend de la valeur !”
Elle se complait dans l'accumulation des objets tels que des nids d'oiseaux posés dans une vitrine de son bureau, ou une multitude de clés rouillées présentées en collier à l'entrée de son atelier.
Elle précise : "Dans l'accumulation, l'objet prend de la valeur !".
Dans le showroom, Pascale expose toutes ses créations dont les merveilleuses "lampes châteaux" qui racontent chacune leur petite histoire.
- Près de la porte donnant sur la terrasse, quatre chaises récupérées dans la rue s'harmonisent parfaitement avec le carrelage à damier du corridor.
Un jour, notre magicienne avignonnaise rêve de contes de fée, de palais et se lance le défi de créer son château imaginaire.
A l'aide de sa pince et de ses rouleaux de fil de fer, elle laisse cours à sa créativité.
A l'aide de sa pince et de ses rouleaux de fil de fer, elle laisse cours à sa créativité.
Elle construit alors son premier "château" flanqué de deux tours rondes.
Elle y suspend une petite lampe et le meuble simplement de deux chaises recouvertes d'un ancien tissu fleuri.
Elle y suspend une petite lampe et le meuble simplement de deux chaises recouvertes d'un ancien tissu fleuri.
- Derrière le rideau de porte à lamelles en aluminium, l'ancienne cuisine "dans son jus" où Pascale a entreposé ses collections de boîtes anciennes, pots hongrois et autres trésors de brocante.
- Suspendu à la porte de l'atelier de Pascale, un collier de vieilles clés rouillées.
La structure sert de prétexte à un escalier monumental en colimasson qui n'en finit pas de s'élancer vers le ciel.
Avec son matériau favori, le fil de fer, Pascale construit un château de rêve, une histoire romantique, un rendez-vous amoureux...
Et quoi de plus poétique que de créer des petits personnages en fil de fer, tels des figurants dans une pièce de théâtre.
Ces personnages sont bouleversants tellement ils semblent réels, les postures si naturelles, les mouvements si gracieux.
Chacun est habillé par les doigts de fée de la créatrice avec des costumes faits de vieux tissus de récupération, de dentelles et autres rubans soyeux !
- L'atmosphère féminine et poétique de l'atelier de Pascale.
- Des abats-jours suspendus en ribambelle attendent d'être posés sur des luminaires.
Plonger son regard à l'intérieur d'une de ces créations, c'est être saisi d'une douce émotion.
Se surprendre à imaginer une petite histoire... c'est tout simplement rêver !
Se surprendre à imaginer une petite histoire... c'est tout simplement rêver !
Actuellement, Pascale a le plaisir et le privilège de travailler sur un joli projet commandé par l'Opéra National de Paris et destiné à la boutique du Palais Garnier.
- Derrière un buste habillé d'une délicate chemise blanche, une ancienne poupée en tissu se coiffe d'une couronne de perle.
- Sur un ancien décor floral en laiton de globe de mariée, Pascale a posé deux angelots de sa création en tarlatane.
Elle façonne une à une de délicates danseuses aux postures étudiées et aux tutus vaporeux, qu'elles disposent ensuite sous un globe de verre.
Ses chefs-d'œuvre de poésie ne pouvaient trouver meilleur écrin que le Palais Garnier.
Des chefs-d'œuvre de poésie
Des chefs-d'œuvre de poésie
- Pascale façonne une à une des danseuses miniatures en fil de fer.
- Elle les habille de tutus blancs.
- Chaque danseuse reprend une posture étudiée et se glisse sous un globe de verre.
- Pascale a eu l'idée de suspendre une tige de fer contre le mur de son atelier et de glisser ensuite une ancienne chemise de nuit. A l'arrière, une ampoule diffuse à travers le tissu une douce lumière à la nuit tombée.
- Accrochée à une porte de l'atelier, une collection d'anciennes couronnes de mariée.
- Un ancien poupon et un couronne de mariée sont mis en scène dans un petit lit en fer équipé d'un matelas de tissu, création « Vox Populi ».
La visite de l'atelier-showroom permet de découvrir une fabuleuse collection de carreaux de dentellières présentée dans une ancienne façade de mercerie.
En face, des bustes de couturières aux couleurs et formes variées.
En face, des bustes de couturières aux couleurs et formes variées.
Pascale les expose sur un ancien vestiaire de couvent chiné à Apt.
La lumière filtrée par la moustiquaire d'une vieille porte patinée attire notre regard vers l'atelier qui révèle la féminité et le romantisme de la créatrice.
La lumière filtrée par la moustiquaire d'une vieille porte patinée attire notre regard vers l'atelier qui révèle la féminité et le romantisme de la créatrice.
- Dans l'atelier, des luminaires en préparation.
- Bruno devant son établi met en forme le fil de fer.
- Pascale et Bruno, les créateurs passionnés de la marque « Vox Populi ».
Lors du dernier « Salon Maison & Objet », « Vox Populi » a exposé une série de lampes aux noms évocateurs : "Les sept péchés capitaux".
Également, une collection de bijoux réalisée à partir d'anciens boutons de nacre montés en bracelets et bagues pour les femmes ainsi que des clés de mécaniciens transformées en bracelets pour les hommes.
«Vox Populi» créateur de pièces uniques
Pascale est une personne attachante, débordante de créativité, elle a le don de transmettre à chacune de ses œuvres un passé imaginaire mêlé de nostalgie et de poésie.
Cette magicienne du fil de fer et des vieilles choses empreintes de mémoire nous charme encore et toujours avec des créations artisanales, uniques et chargées d'émotion. ■
- Finesse et romantisme pour la collection de bijoux « Vox Populi » créée avec des anciens boutons de nacre.
Stylisme Laëtitia Rissetto / Photos et texte Laëtitia & Philippe Rissetto
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« Vox Populi », Décoration - Aménagement intérieur, Luminaire, Mobilier
Pascale Palun et Bruno Ré
Boutique - Showroom : 17 rue Thiers, 84000 AVIGNON
tél : 00 33 (0)4 90 85 70 25
Site : http://www.voxpopulideco.com/
Courriel : vox.populi.deco@wanadoo.fr
(Édit du 23 décembre 2010 : Ce reportage a été réalisé dans le showroom de l'ancienne adresse au 32 rue du Vieux Sextier, 84000 AVIGNON)
Livre recommandé par Pascale Palun :
- "Voyage au bout de la nuit", de Louis-Ferdinand Céline, édité par "Folio".
Bonnes adresses en Avignon :
- "Hervé Baume", Antiquités - Mobilier de jardin en fer
19 ter rue Petite Fusterie
tél : 00 33 (0)4 90 86 37 66
Site : http://www.herve-baume.com/ - "Le Bain Marie", Restaurant, 5 rue Pétramale
tél : 00 33 (0)4 90 85 21 37
Site : http://lebainmarie.net/ - "Le Grand Café", Restaurant, Rue des Escaliers Sainte Anne
tél : 00 33 (0)4 90 86 86 77
Site : http://www.legrandcafe-avignon.com/
Bon plan aux alentours :
- "Marché aux puces de Villeneuve-lès-Avignon", Puces et brocante, Place Charles David, 30400 VILLENEUVE-LES-AVIGNON. Tous les samedis matins.