« Gustave »

Avec son décor raffiné à base de patines, de mobiliers et d’objets insolites chinés dans la région, une petite maison du XVIème siècle, dans la ville close de Bellême, s'est transformée en un délicieux salon de thé, épicerie fine et boutique de curiosités sous l'impulsion de deux parisiens devenus percherons de cœur.

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  • Dans la ville close de Bellême, le salon de thé « Gustave » avec sa devanture en bois peint fidèle aux modèles anciens des boutiques percheronnes.
C’est à l’occasion d’un long week-end de novembre dans le Perche que Raphaël tombe amoureux de cette ancienne province historique aux douces collines verdoyantes.
Il se souvient encore des paysages brumeux... magiques !

Le Perche séduit avec ses douces collines verdoyantes

Ni une ni deux, il acquiert avec son compagnon Sébastien une maison secondaire dans l’Orne.
Chaque week-end, ils y viennent pour se ressourcer, savourer des moments à la campagne loin du tumulte de Paris. Comme beaucoup de parisiens qui s’installent définitivement dans la région, notre couple s’y attache rapidement.
C’est ainsi qu’en 2009, Raphaël décide de quitter son emploi dans la capitale pour enfin vivre ici à l’année.
Il choisit Bellême, cette petite commune située sur sa colline au cœur du parc naturel régional du Perche pour créer un commerce avec Sébastien : un salon de thé avec épicerie fine.

« Les Maisons de Bricourt »

Surplombant la baie du Mont-Saint-Michel, le "Château Richeux" ; plus loin, à Cancale, le cottage "Les Rimains" et ses "Gîtes Marins", la Maison des épices et "Grain de Vanille", autant de lieux de vie offerts par Jane et Olivier Roellinger... pour goûter le bonheur.
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Sur les hauteurs de Cancale, dominant la baie du Mont-Saint-Michel, le jardin du cottage 'Les Rimains' de Jane et Olivier Roellinger
  • Sur les hauteurs de Cancale, dominant la mer et les parcs à huîtres, le jardin du cottage "Les Rimains" avec son petit portillon menant sur le chemin des douaniers appelé aussi le chemin des amoureux.

« Le Cottage » à Villerville

Sur la Côte fleurie, un petit village de pêcheurs abrite « Le Cottage » de Sophie qu'elle décore dans un style Nantucket marié avec des objets chinés et éclairés de luminaires industriels.

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Le Cottage, maison d'hôtes à Villerville présente ses façades face à la Place du Lavoir
  • « Le Cottage » présente ses façades de style anglo-normand face à la Place du Lavoir de Villerville.
    Photo© Sophie Bensoussan.
Dans le village de Villerville, rebaptisée "Tigreville" entre les mois de juin et octobre 2012 pour fêter les cinquante ans du film "Un Singe en Hiver", « Le Cottage » de Sophie accueille ses hôtes et fait restaurant ainsi que salon de thé.

Le dimanche, elle y propose un vrai brunch très apprécié par les résidents du village et même de Deauville.
Sophie privilégie la qualité du produit avant toute chose, elle nous précise : "C’est mon exigence !
J’ai la chance de connaître de bons maraîchers autour de Villerville et un mareyeur à Trouville-sur-mer, ce qui me permet de travailler des produits frais et locaux
".

« Comptoir Loranger »

Dans les Bouches-du-Rhône, un espace marchand d'esprit industriel donne un sens à l'accueil et au service. Un lieu de partage et d'échange où se mêlent astucieusement des objets de décoration et du mobilier ainsi qu'un restaurant-traiteur, une boulangerie et une pâtisserie... Un vrai régal !

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Comptoir entouré de chaises indus au Comptoir Loranger à Aix-en-Provence
  • Au milieu de la grande salle ceinturée par une galerie périphérique, le grand comptoir "Villa Collection" est entouré de tabourets de bar inspirés du tabouret "Nicolle" avec son dossier "queue de baleine". Suspendus à la galerie, des éclairages "Original BTC".
  • Guirlande de boules en fil de couleur "La case de cousin Paul".

« 1728 »

« La Mirande »

En Avignon, au pied du Palais des Papes, un hôtel cinq étoiles membre de "The Leading Hotels of the World" livre toute la richesse de son patrimoine séculaire.
Ce refuge hors du temps offre une expérience empreinte de rêverie, de flânerie et d'authenticité.
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Façade de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • La façade actuelle de « La Mirande », parfaitement classique, est l'œuvre de l'architecte Pierre Mignard, fils et neveu de Nicolas et Pierre Mignard, tous deux peintres du roi Louis XIV. Elle a été commandée par Pierre de Vervins, marquis de Bédouin, dont le père avait acheté la bâtisse en 1653.
Derrière sa façade baroque datant du milieu du XVIIème siècle, « La Mirande » tire son nom de la célèbre salle du Palais des Papes. Ancienne demeure de cardinal au moment de l'installation des papes en Avignon en 1309, puis hôtel particulier de certaines familles aristocratiques ou de grandes lignées avignonnaises marquant de leur empreinte la physionomie de la ville, la demeure inscrit l'histoire dans ses murs.

L'entré de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • L'entrée de l'hôtel avec une de ses deux consoles en pierre du XVIIeme siècle.
  • Lanterne de voyage rééditée par « La Mirande » d'après un modèle ancien, en coton et fer forgé, en vente dans la boutique de l'hôtel.

Transformée en hôtel raffiné sous l'impulsion de la famille Stein, la demeure baptisée « La Mirande » ouvre ses portes depuis 1990 à des hôtes à la recherche d'élégance, d'authenticité et soucieux du détail.
D'origine allemande, les propriétaires ont découvert le bâtiment trois ans plus tôt alors qu'ils désiraient s'installer en Provence par goût du climat, des paysages et du patrimoine architectural local. Leur passion pour les vieilles bâtisses et leur désir d'un grand projet les amènent à recréer dans cette demeure, alors sombre et secrète, l'ambiance d'une demeure aristocratique du XVIIIème où tentures et lustres d'époque côtoient fauteuils capitonnés et tableaux de maîtres.
Une rénovation réalisée avec élégance et authenticité

La famille Stein est composée d'amateurs d'art, de collectionneurs de meubles et de peintures, ainsi l'hôtel se décore avec une extrême minutie.
Elle s'offre le concours de François-Joseph Graf, décorateur parisien et de l'architecte avignonnais Gilles Grégoire. Elle fait appel aux antiquaires mais aussi aux meilleurs artisans et aux fournisseurs les plus prestigieux pour faire du mélange des styles des XVIIIème et XIXème siècles un ensemble harmonieux qui respecte infiniment plus le caractère du bâtiment que les aménagements précédents.

Haut patio sous une verrière de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • Le patio à l'heure du thé avec son buffet de pâtisseries maison.
  • Madeleines maison ainsi qu'un gâteau aux graines de pavot, le must du salon de thé !

Il faut dire que les Stein ont su résoudre en toute liberté le problème qui se pose régulièrement aux architectes des Monuments Historiques : que doit-on conserver, quelle époque doit-on mettre en avant ?
C'est ainsi qu'ils réussissent en assumant les décisions esthétiques pour trouver la vérité, l'âme de ce lieu.

Abrité par une haute verrière, le grand patio fait salon de thé

Tout proche de l'entrée, l'on découvre un grand patio, ancienne cour intérieure que les propriétaires ont fait couvrir d'une verrière.
C'est un lieu caché de l'agitation avignonnaise pendant le Festival et pourtant généreusement ouvert à la curiosité de tous grâce au salon de thé qui se tient là tous les jours de l'année.
Tout un chacun peut effectivement s'approprier le luxe de cet hôtel car le salon de thé n'est pas réservé exclusivement à la clientèle de l'établissement.
Ainsi, en son centre, un vieux et long drapier présente les délices d'un buffet de pâtisseries maison : madeleines, gâteau aux graines de pavot et macarons par exemple... à déguster accompagnés d'un café ou d'un thé d'exception sélectionnés par l'hôtel (Maison de thés allemande "Gschwendner").

Salon Napoléon III de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • Le salon Napoléon III est une petite salle à manger attenante à la salle Cardinalice.
Vaisselier accueillant une collection de porcelaines fines chinée dans le salon Napoléon III, Hôtel La Mirande, Avignon
  • Vaisselier d'origine accueillant une très belle collection de porcelaines fines chinée par Mme Stein, la maîtresse des lieux.
  • Splendide trumeau de cheminée avec ses gypseries et son décor Napoléon III.

Modèle de raffinement et d'harmonie

« La Mirande » est bien un hôtel particulier qui répond à l'idée qu'on peut se faire de ces très anciennes demeures bâties pour l'art de recevoir. Nul ne s'étonnera qu'on y ressente plus qu'ailleurs les bienfaits du voyage et les plaisirs de la rêverie.
Si originale, si profondément marquée par la personnalité de ses propriétaires, l'hôtel est comme une grande maison qui ouvre son domaine privé aux hôtes de passage.
Il recèle de véritables trésors comme cette petite salle à manger Napoléon III avec ses boiseries et son vaisselier d'origine... un lieu privilégié et intime pour célébrer des moments d'exception.

Détails du Salon Napoléon III de l'Hôtel La Mirande
  • Détail du salon Napoléon III et sa boiserie d'origine.
  • Un bouquet de fleurs fraîches de saison, quelques anémones décorent la table et accueillent chaque client.

«La Mirande» offre des plaisirs simples et nobles à toute heure

Le bar de l'hôtel accueille sa clientèle dans l'atmosphère chaleureuse de son salon rouge au plafond peint du XVIIème siècle ainsi que dans le petit salon dont l'alcôve décorée de gypseries abrite le comptoir.
Et comme la vie de « La Mirande » est rythmée par des repas qui sont autant de moments somptuaires que des collations plus simples, le bar offre une petite restauration régie par une philosophie bio.

Nouveauté 2011, des cours de création de cocktails avec le barman certains jeudis soirs au programme de l'atelier "Le Marmiton".

Le bar de l'Hôtel La Mirande
  • Le bar de « La Mirande » pour les petites faims ou les clients pressés.
  • Un club sandwich maison, une salade de saison... quelques exemples de la carte du snack.

À deux pas de la terrasse, dans la salle Cardinalice, ornée d'une tapisserie de Bruxelles du XVIIème et sous un plafond à double caisson époque renaissance, le restaurant de l'hôtel célèbre son art culinaire.
Cependant la cuisine moderne, foyer d'une intense activité, insoupçonnable pour les convives, garde ses secrets.

L'atelier de cuisine "Le Marmiton" offre l'opportunité de s'initier à l'art culinaire de la Provence

Aussi, il est un lieu où l'on peut en trouver l'esprit, où l'on enseigne les recettes du chef et celles de ses confrères. Depuis 1994, en effet, « La Mirande » accueille chaque année, dans le cadre de son atelier de cuisine dénommé "Le Marmiton", les plus grands chefs de la région.
Une semaine par mois, ces derniers se donnent rendez-vous dans la cuisine séculaire de la demeure, sur une vénérable cuisinière à bois, entourés des instruments les plus évocateurs de la grande tradition - casseroles en cuivre, récipients de belle faïence, balance Roberval et immense table en bois.

Dans cet atelier de cuisine, ouvert à tous, les chefs à tour de rôle, dévoilent sans fard tout le chemin qui mène à la réussite des mets qui font leur fierté.
Une occasion d'authentique partage, puisque, dans la complicité des gestes auxquels chacun s'essaye, les paroles se délient et les commentaires instruisent sur l'évolution des goûts contemporains.
L'atelier "Le Marmiton" est une belle opportunité de s'initier à l'art culinaire de la Provence ou parfaire nos connaissances gastronomiques.

Le chef Jean-Claude Altmayer dans l'ancienne cuisine du XIXème siècle de l'Hôtel La Mirande
  • Dans l'ancienne cuisine avec son fourneau à bois d'origine, a lieu une semaine par mois "Le Marmiton", l'atelier de cuisine de « La Mirande ». C'est également dans cette cuisine que le chef Jean-Claude Altmayer anime la table d'hôtes de l'hôtel, deux soirs par semaine.
  • Certains des instruments les plus évocateurs de la grande tradition culinaire, dixit Claude Eveno.

Le cabinet chinois de l'Hôtel La Mirande
  • Le cabinet chinois avec ses panneaux tapissés de lés de papier peint fabriqués en Chine au XVIIIème siècle.
Dans ces mêmes lieux au décor médiéval, une autre table se dresse les mardis et mercredis soirs, celle de la table d'hôtes pouvant accueillir jusqu'à douze convives.
Orchestrée par le chef Jean-Claude Altmayer dont la personnalité et les anecdotes font de la dégustation un réel moment de convivialité et d'échanges, cette table d'hôtes fait découvrir des mets imaginés au gré du marché du jour.

Un monument historique bien vivant

Comme un refuge hors du temps, « La Mirande » s'offre dans un décor au goût raffiné et évocateur des ambiances du XVIIIème siècle.
L'hôtel évoque la douceur de vivre des maisons d'autrefois.
La Rivière enchantée, La Roseraie, Le Grand Corail, Le Bambou, La Corne d'Abondance, Le Perroquet, Le Singe Savant... autant de noms de grands tissus du passé qui sont déjà à eux seuls, une invitation au voyage.

Détail de papier peint datant du XVIIIème siècle dans le cabinet chinois de l'Hôtel La Mirande
  • Détail du cabinet chinois.
  • Détail de lés peints datant du XVIIIème siècle.

Un exotisme constant marque l'héritage des murs devenus monuments historiques.
Héritage qui nous fait remonter le temps jusqu'au XVIIIème siècle, le siècle de tous les enchantements, qui vit l'apparition des jardins anglo-chinois et d'une littérature des plaisirs de l'amour et de la nature.
C'est à cette époque que l'on découvre toute la diversité des paysages, toute la variété des arts et des savoirs.
On se passionne pour les Indiennes, ces tissus autrefois importés de l'Inde, imprimés depuis 1760 par la Manufacture royale de Jouy.
Dans la continuité, et grâce à l'acquisition des plaques de cuivre gravées et des dessins de la Manufacture de Jouy fermée en 1843, la Maison Braquenié, sans doute la plus célèbre fabrique de textiles d’ameublement, tapis et tapisseries du XIXe siècle, continue à imprimer les Indiennes.

Une des chambres de La Mirande, hôtel en Avignon
  • Détail de la chambre 20.
  • Dans la chambre 20, grande chambre double de luxe au premier étage, les murs sont lambrissés et tapissés de toile imprimée, dessin de Pillement réadapté au XIXème siècle.

Un téléviseur miroir dans un cadre ancien doré, Hôtel de La Mirande, Avignon
  • Un téléviseur miroir discrètement intégré dans le décor (partie basse du miroir) est une des dernières réalisations du menuisier de « La Mirande ».
Ce qui permet aujourd'hui de restaurer fidèlement le décor des monuments historiques ou de créer des demeures aux ambiances évocatrices du XVIIIème siècle.
« La Mirande » est de celles-là, offrant un échantillon de chefs d'œuvres tissés selon les cartons d'origine, parfaitement identiques à ce qui émerveillait nos ancêtres. C'est d'ailleurs l'un des rares domaines où le neuf n'est ni une reproduction, ni un pastiche. Les tissus d'aujourd'hui ont toute l'authenticité des anciens, s'inscrivant dans une production issue des mêmes modèles, comme des exemplaires d'une série qui aurait pu être fabriquée autrefois et miraculeusement conservée. Réalisant un décor vrai, malgré leur installation récente, ils nous plongent au cœur d'une autre époque pour en approcher les sentiments et les goûts.

Les vingt chambres, situées à l'étage, sont dotées d'une décoration unique et possèdent chacune leur propre tenture murale XVIIIème rééditée par les maisons Braquenié, Le Manach, Canovas, Comoglio et Rubelli.

Salle de bain de La Mirande, papier peint imprimé à la planche, éléments sanitaires et robinetterie rétro
  • Le papier peint de cette salle de bain est imprimé à la planche.
  • La salle de bain de la chambre 20 : sol en carreaux de ciment, accesoires et robinetteries anglaises.
Une Suite de l'Hôtel La Mirande à Avignon
  • Le salon d'une Suite au premier étage qui donne sur le jardin et le Palais des Papes.
  • Murs lambrissés et tapissés de tissu imprimé. Petit déjeuner servi dans la chambre.

  • La chambre de cette Suite avec ses murs lambrissés. Le grand panneau en tête de lit est tapissé de tissu imprimé imitant une impression sur chaîne. C'est une réplique d'une toile conservée au château "Mont Geoffroy".
Les foisonnantes Indiennes s'accordent parfaitement aux rideaux doublés de soie, aux plis s'amollissant sur le sol.

Des chambres "High tech" dans le plus pur esprit siècle des lumières

Tout le confort moderne est discrètement intégré dans la décoration, à l'instar des téléviseurs "miroirs" dont l'écran une fois éteint se transforme en miroir. Le charme se prolonge dans les salles de bains élevées au statut de pièce noble par l'esprit du décor avec ses papiers peints anciens de Mauny, imprimés à la planche, ses robinetteries rétro et son marbre de Carrare.

« La Mirande » est le fruit d'un pari insensé de créer un lieu d'authenticité, de tradition et d'héritage. Elle vérifie une réussite, celle d'une expérience à contre-courant dans une époque où se perdent, trop souvent, l'élégance et le charme des temps passés. ■

Salle de bain garnie de carreaux de marbre de Carrare Arabesco
  • On aperçoit la salle de bain de cette Suite.
  • Cette salle de bain est garnie de carreaux de marbre de Carrare "Arabesco".
Stylisme Laëtitia Rissetto / Photos Laëtitia & Philippe Rissetto / Texte composé avec des extraits du livre «La Mirande» de Claude Eveno

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« La Mirande », Hôtel***** membre de "The Leading Small Hotels of the World", Restaurant, Salon de thé, Boutique, Atelier de cuisine, Table d'hôtes
4 Place de La Mirande, 84000 AVIGNON
Téléphone : 00 33 (0)4 90 85 93 93
Site Web : http://www.la-mirande.fr/



Parmi les livres écrits par Claude Eveno :
  • "Carnet de villes"
    Édité par "Les Éditions de l'Imprimeur".
  • "Un amateur d'architecture"
    Édité par "Les Éditions de l'Imprimeur".

Carnet de villes Un amateur d'architecture


Nous remercions Florence Biscarrat et le personnel de « La Mirande »

« Ad Libitum »

En Ardèche, Valérie et Sébastien nous accueillent dans leur salon de curiosités « Ad Libitum ».
Une adresse pour s'émerveiller, autant que pour déguster...
À savourer à volonté !
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Valérie Rambaud et Sébastien Verger posent devant la devanture de leur salon de thé et curiosités Ad Libitum
  • Devant le mur végétalisé de l’entrée, créé par Potagis, Valérie et Sébastien posent avec une de leur dernière prise !
Ad Libitum signifie "à volonté". Cette locution latine à la sonorité particulière colle bien au "salon de curiosités" créé par Valérie et Sébastien car c'est un salon de thé, un cabinet de curiosités et une boutique tout à la fois. Ouvert en juillet 2009 à Privas, ce nouveau lieu aux multiples attraits est en constant changement et le charme y coule à profusion. Abritant des objets anciens autant que des objets de créateurs, c’est également une adresse dynamique comme ses propriétaires.

Un concept déco-salon de thé à Privas, ambiance cabinet de curiosités

Sébastien est originaire de Saint-Laurent-en-Royans dans la Drôme.
Adolescent, il se passionne pour l'archéologie et participe à des chantiers de fouilles dans le Vercors.

«Mamie Gâteaux»

Une pause gourmande à deux pas du "Bon Marché" et du quartier de Saint-Germain-des-Prés. «Mamie Gâteaux» est un salon de thé au décor évoquant les cuisines de nos grand-mères... une ambiance très brocante.

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La devanture à l'ancienne du salon de thé-brocante «Mamie Gâteaux»
  • La belle devanture à l'ancienne du salon de thé-brocante «Mamie Gâteaux» au 66 de la rue du Cherche-Midi dans le 6ème arrondissement de Paris.
  • Les immeubles du quartier se reflètent dans le vitrage de la devanture.

Les gâteaux de «Mamie Gâteaux»
  • Un grand choix de tartes et de gâteaux dont la succulente tarte aux figues et amandes.
Au 66 de la rue du Cherche-Midi à Paris, le salon de thé-brocante «Mamie Gâteaux» est un lieu plein de charme où les filles aiment se retrouver, faire une pause après un shopping dans le quartier et papoter.
Des instants de bonheur partagés avec Mariko et Hervé qui nous reçoivent dans un décor chaleureux dans lequel chaque détail a son importance.
Il se dégage de ce salon de thé une atmosphère unique qui fait resurgir les souvenirs de notre enfance, de jeux et jouets autour de la dînette, de la cuisine de nos grand-mères.

Des souvenirs d'enfance

«Mamie Gâteaux» est situé dans un immeuble datant de 1789, dans le 6ème arrondissement, près du grand magasin «Le Bon Marché» et non loin du célèbre quartier de Saint-Germain-des-Prés.

Intérieur du salon de thé «Mamie Gâteaux» à Paris
  • Le salon de thé-brocante «Mamie Gâteaux» a été décoré par Mariko avec un goût sûr dans l'esprit des cuisines de nos grand-mères.
    Voici Hervé derrière le vieux comptoir pour qui la journée débute au salon de thé par les préparatifs du déjeuner.
    Au premier plan, posé sur une ancienne glacière, le livre "Taschen's Paris, Hôtels, Restaurants & Shops" d'Angelika Taschen et Vincent Knapp, dans lequel est cité «Mamie Gâteaux».

Etagère derrière le comptoir du salon de thé «Mamie Gâteaux» à Paris
  • Derrière le comptoir une étagère rassemble une partie de la vaisselle du service. Au-dessus, un ancien fourneau de dînette.
Sa devanture en bois peint, à l'ancienne, attire déjà par son charme.
A l'intérieur, la séduction opère avec évidence.
Des collections d'objets anciens, des meubles que les propriétaires ont patiemment chinés pour évoquer le décor des cuisines d'antan.
Un fourneau en fonte d'époque placé contre un mur semble prêt à fonctionner.
Une multitude d'ustensiles, batteries de cuisine, vaisselles s'installent sur les étagères.
Une ribambelle de bols fleuris et colorés posée sur d'étroites tablettes souligne la corniche du plafond à la manière d'une frise décorative.

Un décor de cuisine d'antan où des objets chinés se mettent admirablement en scène

Parmi ces nombreux objets qui font le décor, certains sont à la vente et constituent un attrait de plus à ce salon de thé qui fait brocante.

Un comtoise détourné en meuble de rangement
  • Dans ce décor de cuisine d'antan, Hervé installe une comtoise qu'il a chinée, peinte et détournée.
  • La comtoise est détournée en meuble de rangement. Sur ses étagères s'empilent torchons, pots à confitures et vieux livres de cuisine.

Un ancien meuble de métier équipé d'étagères en verre expose des pots de confitures maison, des sachets de thé et autres plaisirs sucrés à emporter.
Des souvenirs de brocante également, comme cette série de pots en tôle émaillée bleue ou cette ancienne boîte de biscuits de luxe décorée d'un petit chaperon rouge.

Etagère de cuisine
  • Un des monogrammes de «Mamie Gâteaux» brodés sur le brise-bise de la porte d'entrée qui est ôté lorsque que le salon de thé est ouvert.
  • Placée sur une petite étagère de cuisine où s'accroche une batterie de casseroles, une collection d'ustensiles de cuisine chinée.
  • Détail d'une ancienne balance à cadran et d'une cafetière en zinc avec son bec cannelé.

Le vieux parquet en bois apporte une touche chaleureuse. Le mobilier également qu'il soit peint ou naturel. C'est le cas de ces tables en bois, réalisées sur mesure et ces chaises chinées en Angleterre.
Ces dernières, de facture particulière, étaient à l'origine des chaises d'église. Elles sont munies, à l'arrière du dossier, d'un réceptacle pour le missel. Elles ont été trouvées dans une enseigne spécialisée dans le mobilier ecclésiastique.

Les sets de tables en papier imprimé façon torchon de cuisine à carreaux
  • Christine assure le service depuis la création du salon de thé.
  • Sets de table en papier imprimé façon torchon de cuisine à carreaux. Une part de tarte figues-amandes qui a beaucoup de succès.

Ancien meuble de métier équipé d'étagères en verre chez Mamie Gâteaux
  • L'ancien meuble de métier équipé d'étagères en verre expose des gourmandises à emporter et des souvenirs de brocante. Tout en haut, une ancienne boîte de biscuits de luxe décorée d'un petit chaperon rouge et une cuisine de dînette.
Près du comptoir, Hervé a installé une comtoise chinée qu'il a repeinte et détournée en meuble de rangement. Équipée d'étagères, l'ancienne horloge, abrite à présent des torchons, des livres de cuisines et des pots à confiture que Mariko a collectionnés.
Notre couple, passionné de vieux objets, aime chiner dans les brocantes de Paris et les marchés aux puces, en particulier, le marché de la Porte de Vanves.

Mariko et Hervé sont passionnés par les vieux objets, la brocante

Originaire du Japon, Mariko, a d'abord été pâtissière chez "Dalloyau" à Tokyo où cette enseigne est jugée sur des critères d’exigence et de luxe.
Très attirée par la culture française et désireuse de parfaire sa formation, elle s'installe à Paris et entre dans la prestigieuse école culinaire "Le Cordon Bleu". Elle en sort première de sa promotion.

La salon de thé Mamie Gâteau à Paris
  • Louche et écumoire sur leur présentoir en tôle émaillée.
  • Au-dessus d'un très long portemanteaux, l'ardoise présente les plats du jour.

Quant à lui, Hervé, évolue dans le milieu de la finance lorsqu'il rencontre Mariko dans un institut de cours de langues étrangères.
Ensemble, ils vont créer le salon de thé-brocante «Mamie Gâteaux» qui ouvrira ses portes en octobre 2003.

Un vieux fourneau en fonte émaillée
  • Ancien fourneau en fonte, détail de sa façade émaillée.
  • Le vieux fourneau est mis en scène par Mariko et Hervé. Ils y posent une vieille bouilloire émaillée, une cocotte minute sortie d'un autre temps.

Mariko, soucieuse du moindre détail, a imaginé des sets de table en papier imprimé façon torchon de cuisine à carreaux ainsi que des serviettes estampillées «Mamie Gâteaux».
Christine, pimpante et toujours très chic, assure le service depuis la création du salon de thé. Elle est très appréciée de la clientèle pour son dynamisme et sa bonne humeur.

Mise en scène dans un deux corps dans le salon de thé Mamie Gâteaux à Paris
  • Dans un deux corps qu'elle a dépouillé de ses portes, Mariko propose du thé "Dammann Frères" conditionné en petits sachets de kraft.
  • Les étagères du meuble se remplissent également d'un décor fait d'objets chinés. Un autre fourneau avec un set de couverts pour jouer à la dînette.

Le salon de thé Mamie Gâteaux et sa décoration sur le thème de la cuisine et de la brocante
  • Le salon de thé est décoré d'anciennes assiettes fleuries accrochées au mur. Tandis qu'une ribambelle de bols colorés s'aligne juste sous le plafond pour couronner le mur.
Les spécialités de «Mamie Gâteaux» sont servies tous les jours comme la tarte chèvre courgette, succulente et très demandée. Elle se dispute la vedette avec une autre tarte, sucrée celle-ci, la tarte figues-amandes. Sans oublier, les cakes salés dont le moelleux n'a pas son pareil.
Tartes et pâtisseries, scones avec confiture maison, brioche toastée réveillent en nous des instants fugaces qui ont marqués notre mémoire de leur douce empreinte. Des souvenirs d'enfance de goûters préparés par nos grand-mères, pain perdu et madeleines dorées à point tout juste sorties du four.

Une «madeleine de Proust» au cœur de Paris

Tout simplement, "Mamie Gâteaux" est une «madeleine de Proust» au cœur de Paris.
Un moment privilégié pour se ressourcer et apprécier l'instant présent. C'est aussi une véritable parenthèse dans l'effervescence parisienne. ■

Anciennes chaise d'église avec réceptacle pour le missel
  • Les anciennes chaises d'église ont été chinées en Angleterre, elles sont équipées d'un réceptacle pour ranger le missel.
  • Des minis madeleines présentées dans un pot à confiture. A l'arrière, des petites boîtes en bois remplies de "bonbons fins" à la menthe, miel citron et coquelicot.

Stylisme Laëtitia Rissetto / Photos et texte Laëtitia & Philippe Rissetto


«Mamie Gâteaux», Salon de thé-brocante
66 rue du Cherche-Midi, 75006 PARIS
Mariko et Hervé Duplessis
Site : http://mamie-gateaux.com/index.htm
Courriel : mariko@mamie-gateaux.com
tél : 00 33 (0)1 42 22 32 15



Recette de la tarte cerises-pistaches
de «Mamie Gâteaux» :

  • "Recette" à télécharger au format PDF (50 Ko) :
    Cliquez sur le lien suivant ->


Livres cités dans cet article ou dans le même thème :
  1. "Taschen's Paris", Hôtels, Restaurants & Shops, d'Angelika Taschen et Vincent Knapp,
    édité par "Taschen".
  2. "Dans les maisons de nos grand-mères" de Hubert Duez et Pierre Javelle,
    édité par "Chêne".

    Livre, Taschen's Paris Livre, Dans les Maisons de nos grand-mères


Bon plan :
  • "Marché aux puces de la Porte de Vanves", un marché antiquité-brocante intra-muros de Paris, avenue Georges-Lafenestre, avenue Marc-Sangnier et avenue Maurice-d'Ocagne, 75004 PARIS. Chaque samedi et dimanche de l'année.
    Site : http://pucesdevanves.typepad.com/


Le salon de thé «Mamie Gâteaux» n'a fait l'objet d'aucun reportage dans la presse "déco" au jour de la publication de notre article. C'est donc une découverte e-magDECO.

Prochainement sur e-magDECO, un reportage sur la Boutique de Mariko et la Brocante d'Hervé.

«Chez Cerise»

A l'angle de la Place Dampmartin et de la rue Jacques d'Uzès, Cerise vous accueille dans une ambiance très cosy pour boire un thé en hiver ou déguster une salade en été.

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Façade du salon de thé Chez Cerise
  • L'enseigne du salon de thé, un simple écriteau couleur cerise, est placée sur un des volets de la façade.
  • Située à l'arrière du Duché d'Uzès, à l'angle de la Place Dampmartin et de la rue Jacques d'Uzès, la devanture du salon de thé "Chez Cerise".

Lorsque l'on pousse la porte du salon de thé "Chez Cerise", à Uzès, l'on découvre un lieu empreint de poésie et de saveurs. Un véritable voyage olfactif. Sentir le bon chocolat chaud de notre enfance, les effluves florales ou fruitées d'un thé juste infusé ou se laisser envelopper du doux parfum des tartes joliment clochées de tulle alignées sur une table à l'entrée.
L'œil s'attarde un moment sur le splendide couvrement de cette première salle, une voûte en ogive faite de la belle pierre claire de Vers, cette pierre utilisée pour le Pont du Gard.
Puis derrière un ancien autel d'église transformé en comptoir, Cerise, avec son sourire accueillant et chaleureux, vous invite à profiter, le temps d'une pause, de son salon de thé très cosy.

Cerise derrière son comptoir
  • Au fond de la salle voûtée, voici Cerise derrière son comptoir qui était à l'origine un ancien autel d'église. Pour animer et éclairer le tympan, Richard Goullet a créé un luminaire avec une barre de cuivre et des suspensions faites de boulons, de rondelles et d'entonnoirs.
  • La manchette de Cerise, confectionnée par Marie Lapaire pour "Satine".

La création de ce salon de thé est une belle aventure pour Cerise. Elle commence en 2008, lorsque cet enfant du pays, qui a grandi dans la ville d'Uzès, apprend que l'ancienne librairie de la Place Dampmartin est à vendre.
C'est un véritable "coup de cœur" pour elle et son mari Gilbert.
Malgré les travaux importants en perspective, ils n'hésitent pas une seconde pour acquérir ce lieu au charme d'antan.

Un salon de thé très apprécié des uzétiens
  • Pause lecture autour d'une tasse de thé.

Une réhabilitation soignée

Gilbert réalise les travaux de gros œuvre. Il est aidé de deux amis, David et Thierry. Ce dernier confectionne pour lui les menuiseries. David, quant à lui, a su se rendre indispensable car il est encore là aujourd'hui pour aider Cerise au service.
La réhabilitation de l'escalier en pierre de pays pour mener au sous-sol est l'exemple d'une belle réalisation "dans les règles de l'art". Mais il y a d'autres prestations moins perceptibles, tout autant essentielles, comme les enduits et la mise en valeur des structures anciennes et apparentes. Bien exécutées et soignées, elles participent à la qualité de cette transformation.

Un coin du salon, près du feu
  • Les anciens services en porcelaine se rangent sur les étagères sous le cintre d'un renfoncement.
  • A côté du comptoir, le "coin près du feu". Banquette et fauteuils capitonnés passés par les mains du tapissier Serge Pasquier.

La signature d'un décorateur

Pour son salon de thé, Cerise voulait une décoration originale mais respectueuse de l'esprit des lieux et mettant en valeur les ouvrages et matériaux existants. Richard Goullet, décorateur de renom, pourra donc ici exercer son talent.
Il apporte alors sa signature et son goût sûr pour les objets chinés et transformés par ses soins.
Bel exemple de sa composition, ce luminaire qui surplombe le comptoir qu'il s'amuse à réaliser avec des boulons d'acier de différentes tailles et dont la source lumineuse se diffuse par des entonnoirs en aluminium.

Le salon de thé Chez Cerise, sous la voûte
  • La beauté simple de l'ancien garde-corps en fer forgé qui protège l'escalier. Une patine faite par le temps et un pilastre décoré de feuilles stylisées.
  • Une ambiance au charme d'antan : pierres d'appareil apparentes de la voûte, murs chaulés, vieilles tomettes en terre cuite.
  • Les bonbonnières en verre dévoilent l'enrobage rocailleux des pralines rouges aux amandes.

Dans une autre pièce, Richard accroche d'anciennes verrières de serre dont les armatures rouillées quadrillent les murs.
Certaines vitres sont mêmes décorées de médaillons où l'on peut voir de jeunes femmes dévoiler leur charme.
Audace et fantaisie du décorateur qui laisse ici son empreinte.
Cerise s'entoure également du talentueux, Jean-Louis Fages, antiquaire et décorateur à Nîmes, pour réaliser les abat-jours des lampes qui trônent sur les tables de bistrot.

Sur un guéridon, un crumble du salon de thé Chez Cerise
  • Un guéridon en fonte et plateau de chêne présente une tarte sous cloche de tulle. Vieilles chaises en métal de style industriel.
  • Bouquet de roses blanches et baies de sureau.

Les cartes de visite Chez Cerise
  • Cartes de visite "Chez Cerise" présentées dans un petit heurtoir en forme de main de femme.
En octobre 2008, le salon de thé peut enfin ouvrir ses portes.
Cerise choisit le nom de ce lieu en souvenir de sa tante Jeanne qui lorsqu'elle était petite fille, l'appelait ainsi, car son visage rond et ses pommettes rouges, lui faisaient tout simplement penser à ce fruit charnu gorgé de soleil. Un prénom qui lui restera ensuite et qui lui va à ravir.

Une décoration singulière et très personnelle

Ici, le temps semble suspendu... S'installer dans le canapé habillé de coussins près du feu de cheminée et sentir l'odeur de la soupe qui mijote à petits feux ne peut que vous mettre en appétit. Ou pourquoi pas, se poser un instant pour bouquiner et se réchauffer un peu avec une tasse de thé ou déguster un bon café torréfié dans la célèbre brûlerie d'Alès.
L'été, vous apprécierez de lézarder sur la terrasse ensoleillée pour siroter un jus de fruits ou déguster une délicieuse salade composée aux couleurs et saveurs du Sud.

Une autre salle du salon de thé
  • Dans la deuxième salle du salon de thé, les anciennes verrières de serre rouillées tapissent les murs chaulés.
  • Le plafond de cette salle montre la structure du plancher ancien qui est composée de grosses poutres équarries, de kès en bois et de briques en terre cuite appelées "pateaux".

Un lieu de partage...

Cerise précise qu'elle a voulu créer ici, "un lieu de partage, d'échanges où se tissent des liens" et tiens à remercier sa clientèle qui lui procure beaucoup de joie et d'amour.
Vous l'avez deviné, Cerise aime recevoir ses clients comme "à la maison". D'ailleurs, beaucoup de ses habitués sont des amis ou le deviennent. Elle aime également partager sa passion pour sa région avec les vacanciers de passage qui apprécient son accent du Midi. ■

Détails du salon de thé Chez Cerise
  • Bouquet sec d'achillea dans un bocal près d'un sucrier en porcelaine chiné.
  • Le foyer de la cheminée communique dans les deux salles et diffuse uniformément la chaleur du feu. Au fond, une vieille porte à caissons faite de planches clouées. Un détail amusant, la fermeture est assurée par un loquet de bois.

Photos et texte Laëtitia & Philippe Rissetto / Stylisme Laëtitia Rissetto


«Chez Cerise» Salon de thé - Saladerie, 2 Place Dampmartin, 30700 UZES
Ouvert du mercredi au dimanche de 8h30 à 19h00
tél : 00 33 (0)4 66 03 30 57



Marque citée dans ce reportage :
  1. "Satine", Marie Lepaire, créatrice de bijoux.
    Site : http://www.satinecreation.com/


Bonnes adresses aux alentours :
  1. "La Brûlerie", Torréfaction artisanale, 185 Grand rue, 30100 ALES
    Site : http://www.labrulerie.com/

  2. "La Marigoule", Primeur BIO, 30 avenue Jean-Jaurès, 30700 Uzès


Le salon de thé «Chez cerise» n'a fait l'objet d'aucun reportage dans la presse "déco" au jour de la publication de notre article. C'est donc une découverte e-magDECO.