« La Chassagnette »

Au milieu d'un jardin bio de 3 hectares, Armand Arnal, jeune chef étoilé, invente des assiettes pleines de saveurs et de fraîcheur avec des légumes tout juste cueillis. Escapade gourmande au cœur de la Camargue !

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Restaurant La Chassagnette près d'Arles
  • La façade antérieure de l'ancienne bergerie et sur la droite la grande moustiquaire se cache derrière les branches d'un mûrier.
  • L'entrée du restaurant « La Chassagnette ».

  • Pour les dîners d'été, l'immense moustiquaire aux allures design avec sa structure simple et linéaire en bois exotique, renferme plusieurs mûriers.
Dynamique, créatif et talentueux, Armand Arnal, chef à «La Chassagnette», a reçu récemment le Trophée Gault Millau d’Or.
Que de chemin parcouru pour ce jeune chef qui avait déjà, l'année dernière, été gratifié d'une première étoile au Michelin.

Armand Arnal, un jeune chef talentueux

Originaire de Montpellier, il se souvient de son arrière grand-mère qui vendait des légumes sur le marché et se plaît à penser qu'elle lui a légué ce lien, ce rapport proche, qu'il entretient avec la cuisine.
"C'est en frappant aux portes pour me faire embaucher", nous précise Armand d'un ton amusé, qu'il entre en cuisine à l'âge de 15 ans et demi. En 1992, première rencontre avec Pierre Hermé, à Paris, et la découverte du laboratoire de pâtisserie chez Fauchon. Puis, il part à New York en 2000 et rejoint Alain Ducasse, un an plus tard, à l’Essex House. C'est de cette collaboration qu'il va développer son goût pour les produits bio.

Le jardin potager de La Chassagnette
  • Un pont traverse un petit canal et nous mène au jardin potager de « La Chassagnette ».
  • Au premier plan, perilla pourpre et à l'arrière, alignement de tuteurs en roseaux.

Puis son esprit d'entreprise le pousse dans une nouvelle aventure et c'est pour le bonheur de la Camargue, qu'il vient s'installer en 2006 au Sambuc.

Il ouvre les portes de son restaurant en 2006, au Sambuc en Camargue, à 12 minutes d'Arles
Cela débute en plein hiver, Armand visite un restaurant à vendre à une dizaine de minutes d'Arles dans la direction de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Dans cette terre d'exception qu'est la Camargue née de l'étrange fusion de la terre, du Rhône et de la mer, le Sambuc dissimule, entre marais, rizières et manades, un enclos abrité... l’ancien restaurant de Jean-Luc Rabanel.

Cueillette du perilla pourpre
  • Sophie, jardinière à la Chassagnette, cueille du perilla pourpre, condiment utilisé le plus souvent dans la cuisine japonaise. De droite à gauche : perilla anisé et perilla pourpre ; puis à l'arrière : perilla vert.
  • Devant un parterre de belles-de-jour, une cagette de légumes fraîchement cueillis.

Ce qu'il découvre, une ancienne bergerie transformée en restaurant au cœur d'un jardin potager extraordinaire. Il s'en éprend et décide d'ouvrir son premier restaurant.
Michel Mialhe, directeur de salle et complice d'Armand dans ce projet ressentira également ce lieu magique comme "un endroit décalé, perdu, hors du temps".

Jardin potager de La Chassagnette
  • Tout contre la terrasse, le jardin potager de « La Chassagnette » montre son exubérance. Au premier plan, un parterre d'aromates et un canal, puis les cultures au milieu desquelles se tient une fontaine avec son bassin circulaire.
  • Sophie s'en revient de sa cueillette pour apporter au chef les produits extra frais de son potager.

Armand sait combien la qualité d'une table dépend de son environnement et met le jardin à l'honneur. D'un hectare de cultures raisonnées, ce dernier s'agrandira jusqu'aux trois hectares actuels et occupe cinq jardiniers dès le lever du jour.
Un peu plus de 150 variétés de fruits, de légumes et d’aromates poussent sans pesticides dans cet éden. Ces produits, sources d'inspiration, dictent sa cuisine, son menu du jour, dans le respect de promesses simples : "maturité" et "fraîcheur".

Armand Arnal dans la cuisine de La Chassagnette
  • Armand Arnal, dans sa cuisine, prépare des aventures gourmandes inoubliables.
  • Salade de poulpes et pommes de terre, vinaigre de Banyuls, pétales de fleurs de souci.

Côté viande, Armand travaille des produits locaux élevés dans un rayon de cent kilomètres autour du restaurant, à côté d’Arles, tels que l'agneau et le taureau de Camargue.
Côté poisson, c'est à la criée du Grau-du-Roi, deuxième criée publique de Méditerranée après celle de Sète, qu'il se fournit en produit ultra frais issu d'une pêche soigneuse.

La Grande salle du restaurant La Chassagnette au Sambuc
  • La grande salle du restaurant donne sur la terrasse et plus loin le jardin potager.
Bar lounge du restaurant et son mur de feuilles séchées
  • Le bar du restaurant avec son zinc, ses tabourets aux lignes modernes sur fond de mur en feuilles séchées.
  • Détail du mur décoratif composé de feuilles séchées amassées dans des caissons de grillages.

Armand Arnal et Michel Mialhe
  • Le jeune chef Armand Arnal et à droite, Michel Mialhe, son complice et directeur de salle.
Pour réussir son pari, notre chef s'entoure d'une belle équipe, cinq jardiniers, cinq personnes en salle et cinq autres en cuisine ; une brigade dévorée par une passion commune.
Chacun est à son poste mais tous parcourront les allées du jardin potager, pendant un ou deux jours, pour s'imprégner de la philosophie du lieu, pour goûter le légume encore lié à la terre, le fruit sur l'arbre et s'enivrer du parfum des aromates.
Et surtout, il forme "son triptyque" avec Claude Pernix, responsable du jardin et Michel Mialhe son "binôme"... il y a un côté fusionnel entre les deux hommes.
Ce dernier, également issu de la "famille Ducasse" depuis 1999, est passé par le restaurant gastronomique triplement étoilé "Le Louis XV" à Monaco, puis le "Bar & Bœuf" et "L'Hostellerie de l'Abbaye de la Celle" à La Celle-en-Provence près de Brignoles. Les auberges "Iparla" et "Ostapé" en Pays Basque, en 2002.

La terrasse sous pergola du restaurant La Chassagnette
  • La vaste terrasse gravillonnée, sous une pargola en bois, est protégée par des canisses, vigne vierge et glycine. En été, il est agréable d'y déjeuner sous les brumisateurs.

La décoration du restaurant est l'œuvre d'Anne Igou, propriétaire de l'hôtel Nord Pinus à Arles.

Au milieu d'un jardin potager, charme naturel et design contemporain

À l'intérieur, un charme et une atmosphère propres à chaque pièce. Une grande salle habillée d'une fresque contemporaine, un lounge design, des salons privatifs, une boutique.
Une bibliothèque gourmande, à l’étage, où l'on peut consulter des livres sur la gastronomie et la Camargue ainsi que des ouvrages sur des sujets qu'affectionne Armand : la photographie et l’art contemporain. À l'extérieur, une vaste terrasse gravillonnée, protégée par des canisses, vigne vierge et glycine. Enfin, une immense moustiquaire aux allures design : un cube au squelette de bois exotique.
Selon l’heure, la saison et l’humeur, chacun peut savourer dans un décor différent un moment gourmand inoubliable en terre de Camargue. ■

Sur une table de La Chassagnette, restaurant près d'Arles
  • Le menu de « La Chassagnette » s'abrite entre deux planchettes de peuplier pour rappeler le bois de cagette. En arrière plan, une planche garnie de mises en bouche : fougasse, poichichade et saucisson de taureau.
  • Un des chapeaux de paille que le restaurant met à disposition de ses convives pour se protéger du soleil d'été. L'huile d'olive "made in La Chassagnette" issue de l'agriculture biologique, olives du Domaine de l'Armellière, assemblage Le Moulin du Mas de Vaudoret.

Stylisme Laëtitia Rissetto / Photos et Texte Laëtitia & Philippe Rissetto


« La Chassagnette », Restaurant
Chef de cuisine : Armand ARNAL
Directeur de salle : Michel MIALHE
Route du Sambuc, 13200 ARLES
tél : 00 33 (0)4 90 97 26 96
Site : http://www.chassagnette.fr/



Le fanzine d'Armand Arnal :
  • "Garum", n° 1, La criée, la mer / recettes, brigade.
    Inspiration et recettes d'Armand Arnal. Trois numéros par an, un thème pour chaque numéro, une histoire et 7 recettes... Comme le dit l’édito, Garum est un bon torchon de cuisine !
    Numéro disponible exclusivement à « La Chassagnette » !

    Garum, le fanzine d'Armand Arnal


Une recette de « La Chassagnette » :
  • "Betteraves et framboises écrasées à l’estragon", recette à télécharger au format PDF (54 Ko) :
    Cliquez sur le lien suivant ->


Bons plans :
  1. "Les rencontres d'Arles - Photographie" à Arles, du 3 juillet au 19 septembre 2010.
    41ème édition, 60 expositions.
    Site : http://www.rencontres-arles.com/
  2. "La Féria du Riz" à Arles, du 10 au 12 septembre 2010.
    Pendant les trois jours de cette Féria du riz, sur la Place de la République, parmi des stands de dégustation et de découverte des produits du terroir se tient une caravane aménagée en cuisine. Plusieurs chefs de la région y préparent des plats de leur création dont un plat à base de riz. Découverte de talent de chefs, découverte de produits de Camargue.


Reportage vidéo sur Armand Arnal :
  • Voici un reportage de la chaîne "France 24" diffusé en septembre 2008, intitulé : "Le jardin dans l'assiette".
    Les journalistes ont accompagné le chef Armand Arnal pour sa cueillette dans le jardin potager biologique puis l'ont suivi en cuisine... avant d'interviewer en salle la clientèle enthousiaste.
  • Ce reportage a été diffusé également en anglais.
    Voir ce reportage en anglais sur la chaîne France 24 !

« Yamina Lodge »

Sur la presqu'île de Lège-Cap Ferret, la forêt de pins maritimes abrite, parmi ses villages typiques de pêcheurs et d'ostréiculteurs, une maison d'hôtes aux allures de cabane.

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La terrasse en bois de la maison d'hôte Yamina Lodge au Cap Ferret
  • La terrasse commune de la maison d'hôtes « Yamina Lodge », en bois naturel.
  • Façade du lodge aux couleurs locales donnant sur la terrasse abritée sous une toile tendue. Pascale met à la disposition de ses hôtes plusieurs vélos pour des promenades et la visite du Cap Ferret. On peut d'ailleurs venir au Cap Ferret par voie maritime et grâce à ces vélos, on peut profiter d'un séjour plus nature sans voiture.

Une chambre de la maison d'hôtes Yamina Lodge
  • La chambre « La Divine » et son petit salon derrière une console au ligne contemporaine... tonalités de blanc et de bois naturel.
Lors de votre arrivée au «Yamina Lodge», il se pourrait que Pascale, votre hôtesse, vous accueille tout juste de retour de la plage, le teint hâlé, sa planche de surf sous le bras... histoire de vous mettre "dans le bain" !
Elle sait assurément communiquer sa bonne humeur, sa passion pour le surf et partager son "esprit vacances".
Et vous reçoit dans sa maison d'hôtes, son lodge, qui offre des chambres aux tempéraments différents et bien affirmés pour un séjour sportif ou tranquille !

Sur un air de vacances... en bord de mer !

Pascale, originaire des Landes dans le Sud-Ouest et François, Dordognais, font l'acquisition en 1990 d'un terrain sur la presqu'île de Lège-Cap Ferret. La presqu'île est "le lieu de vacances par excellence, où je séjournais avec mes parents chaque été lorsque j'étais enfant" précise Pascale.

Fauteuils en rotin naturel
  • Fauteuils et pouf en rotin naturel chez "Ikéa" sur fond de store en bois flotté.
  • Pause thé dans le coin salon.

La qualité de vie incite notre couple à s'y installer à l'année pour y élever leurs enfants.
Ils adorent la plage et le surf. Sportifs, ils apprécient également le vélo, c'est le moyen de transport le plus sympathique sur cette presqu'île longue de 20 kms.
Sur ce terrain, situé au lieu-dit "Yamina" sur le parcellaire cadastral, ils construisent leur maison puis, quelques années plus tard, une deuxième pour recevoir des hôtes. Ils baptisent leur maison d'hôtes, naturellement, « Yamina Lodge ».

Enduit brossé avec poudre de nacre
  • La table d'écriture s'appuie contre un enduit brossé avec poudre de nacre réalisé par Xavier Coquerelle.
  • La fantaisie du décorateur s'exprime au travers de cette étagère, une niche minimaliste au tracé très moderne s'inscrit dans un grand caisson laqué. Sur fond de couleur rouge fluo, une statuette de bouddha fait un clin d'œil à l'esprit "zen" de cette chambre.

"Il y a peu d'hébergements en court séjour sur la commune" nous dit Pascale. Expert-comptable de formation, elle souhaite, en s'installant ici, travailler dans le tourisme et ouvre ainsi sa maison d'hôtes en 2006.
Construite sur plans d'architecte et sur le modèle de la cabane en bois (à l'origine la cabane de l'ostréiculteur ou du résinier), le lodge s'assimile facilement au milieu naturel des rives et à la forêt de pins.

Terrasse en bois du Yamina Lodge au Cap Ferret dans la Gironde
  • Chacune des chambres possède une terrasse privative orientée sur la forêt de pins et de genêts précédant le cordon dunaire et la plage.

Pour la décoration intérieure, Pascale fait appel à Xavier Coquerelle, un ami décorateur parisien qui va concevoir et réaliser les deux chambres du «Yamina Lodge».

Zen et Nature
Un écrin blanc ponctué de bois naturel pour l'esprit "zen" de la première, baptisée « La Divine ». Des tons verts et marrons dans une ambiance "nature" pour la seconde chambre appelée « L'Exotica »... Deux chambres spacieuses aux tempéraments bien affirmés !

Chambre L'Exotica de la maison d'hôtes Yamina Lodge au Cap Ferret
  • La chambre « L'exotica » reprend le concept de la chambre précédente mais dans les tons de marron et de vert.

Dans « La Divine », le décorateur s'amuse à revisiter la technique du pochoir avec une tapisserie pour "imprimer" un mur, ailleurs, il incorpore dans un enduit brossé, de la poudre de nacre pour lui donner une brillance lumineuse.
Un store est réalisé avec du bois flotté.
Repos, sérénité, plénitude, se dégagent de cette chambre "zen" empreinte de modernité. Xavier ajoute au confort de celle-ci un petit salon cosy fait de mobilier en rotin naturel et en bois blanc posé sur un tapis de coton.

La tête de lit d'une chambre du Yamina Lodge au Cap Ferret
  • Détail de la tête de lit et son tableau vert à paillettes.
  • Près de l'entrée de la chambre, Xavier a peint, en ombre chinoise, un pin maritime.

Une tête de lit faite de caissons juxtaposés et recouverts d'un tissu de tapissier à fleurs avec boutons de nacre.
Des troncs en bois d'acacia patinés de blanc et mauve encadrent l'entrée de la salle d'eau dont le sol est composé de petits galets.

Décoration réalisée par Xavier Coquerelle
  • L'étagère de cette chambre que le décorateur a peint en faux bois contient trois niches de couleur turquoise. Au premier plan, le petit salon équipé d'une méridienne et d'un pouf en simili chocolat.
  • La table basse transparente met en "suspension" au-dessus du sol quelques objets et le dictionnaire d'Olivier de Marliave. Rideau rayé blanc en voile, au Marché Saint-Pierre à Paris

La chambre « L'Exotica » se pare de bambous peints en vert, ainsi que d'un tableau à paillettes. Xavier Coquerelle colore cette chambre avec du marron et une déclinaison de verts et comme pour la chambre précédente, il introduit une couleur intruse, ici un bleu turquoise au fond d'une étagère qu'il crée sur mesure et qu'il habille d'un faux bois.
Le petit salon de cette chambre est très différent de la précédente.
Une méridienne et son pouf en simili chocolat répondent par leur tonalité au sol en parquet d'ébène.
Une table basse en pvc transparent et une chaise designée parachève la touche résolument moderne de cette autre chambre.

La plage du Cap Ferret
  • Après les derniers pins, le chemin traverse le cordon dunaire et mène à la plage.
  • La mer océane du Cap Ferret et la plage de sable jaune.

Nos hôtes nous offrent deux chambres selon le style de séjour, sportif ou tranquille, et à l'image des facettes de la presqu'île, les vagues océanes, d'un côté ou le calme du Bassin d'Arcachon, de l'autre.
« Yamina Lodge » c'est aussi « l'annexe des familles », une villa de 120 m2 pour des vacances familiales.
Pascale met à disposition des hôtes plusieurs vélos pour découvrir la palette des couleurs du Cap Ferret.
Le vert des pins maritimes au pied des dunes, des fougères sauvages des forêts, des épuisettes des enfants, des cabanes ostréicoles et des célèbres pinasses ; le bleu des mannes d'huîtres empilées, du bleu de travail des pêcheurs, des volets des cabanes, des frises d'ornements des anciennes villas ; le jaune des immortelles au parfum de curry, des mimosas, des genêts et des bouées des zones de pêche...

Un magnifique voyage coloré et olfactif. ■

Le Phare du Cap Ferret
  • Une mosaïque tapisse les murs intérieurs de la base du Phare du Cap Ferret. Y sont représentés, le musoir du Cap Ferret, les bancs de sable et l'île aux oiseaux au milieu du Bassin d'Arcachon et en bas, la Dune du Pilat.
  • Vue du Cap Ferret, côté Bassin d'Arcachon à marée basse
  • Le Phare du Cap Ferret construit en 1947 signale l'entrée du Bassin d'Arcachon.
Stylisme Laëtitia Rissetto / Photos et Texte Laëtitia & Philippe Rissetto


« Yamina Lodge », Maison d'hôtes

Pascale et François Martins 169 avenue de Bordeaux, 33970 LÈGE-CAP FERRET
Téléphones : 00 33 (0)5 56 60 14 89 / 00 33 (0)6 14 69 36 80
Site Web : http://www.yamina-lodge.com/
Courriel : contact@yamina-lodge.com



Bonnes tables aux alentours :
  1. "Le Bouchon du Ferret", Chez Boulan, Restaurant, Dégustation d'huîtres, 2 rue des Palmiers, Quartier Ostréicole, 33970 Cap Ferret.
    tél : 00 33 (0)5 56 60 67 51
  2. "Le Bistro du Bassin", Restaurant de "La Maison du Bassin", 5 rue des Pionniers, 33970 Cap Ferret.
    tél : 00 33 (0)5 56 03 72 46

Bon plan :
  • Le Phare du Cap Ferret permet de découvrir un panorama exceptionnel sur le Bassin, la Dune du Pilat et l'océan.
    Le Phare sur le site de l'Office de Tourisme le Lège-Cap Ferret : http://www.lege-capferret.com/La-visite.html
    tél : 00 33 (0)5 57 70 33 30

Livre cité dans le reportage :
  • "Dictionnaire du Bassin d'Arcachon", d'Olivier de Marliave, édité par "Édition Sud Ouest".
    "Le Bassin d'Arcachon est un monde. Célèbre mais pas complètement connu de tous. Avec ses quelque cinq cents articles, ce dictionnaire livre un panorama complet et passionnant de la grande baie."
Dictionnaire du Bassin d'Arcachon

Nous remercions Karin Labardin du Comité Départemental du Tourisme de la Gironde. tél : 00 33 (0)5 56 52 61 40 Site : http://www.tourisme-gironde.fr/ Courriel : contact@tourisme-gironde.fr

« Petit Béguin »

À deux pas du jardin médiéval du Duché d'Uzès, dans le quartier des Arts, la boutique-atelier d'Annie et de Martine où nous découvrons leur passion pour la création de chapeaux et de vêtements.
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La boutique Petit Béguin
  • Dans le quartier des arts à Uzès, un écrin fait de belles façades en pierre et des rues pavées et caladées, voici la boutique « Petit Béguin ».

L'enseigne Petit Béguin à Uzès
  • Une des enseignes du « Petit Béguin ».
Dans le secteur sauvegardé d'Uzès, le quartier des arts abrite la boutique-atelier de deux sœurs passionnées qui ont le béguin pour la mode. Ce béguin, Martine le conjugue au sens propre puisqu'elle confectionne des chapeaux, des bibis, des "bijoux de tête", tandis qu'Annie crée des vêtements et des accessoires de mode en feutre.

« Petit Béguin », un univers de poésie au cœur du quartier des arts, à Uzès !

Originaire d'Avignon, Martine, styliste, modéliste, patronnière diplômée, s'éloigne du Sud de la France pendant plusieurs années pour donner des cours dans des centres culturels (patchwork, couture, art floral) et suivre son époux.
Lorsque le couple choisit de revenir dans le Sud en 2002, ils redécouvrent Uzès, "la belle endormie", avec ses immeubles rénovés, sa qualité de vie et ses belles boutiques. Martine aspire alors à exprimer sa créativité dans cette ville en plein essor.

Ancienne enfilade italienne dans la boutique Petit Béguin à Uzès
  • L'ancienne enfilade italienne chinée à l'Isle-sur-la-Sorgue prend place dans la boutique sous une collection de miroirs dorés.

Martine Pech et Annie Aillet, boutique Petit Béguin à Uzès
  • Martine à gauche, Annie à droite, deux sœurs, créatrices, réunies dans leur boutique « Petit Béguin ».
Elle s'installe, ainsi, à Sanilhac, un village tout proche d'Uzès où elle va exercer l'activité de chambre d'hôtes durant 6 années.
En parallèle, elle se forme également au métier de modiste avec Yvonne Cabanis, plasticienne à Vauvert, et crée ses premiers chapeaux.

Martine, élève d'Yvonne Cabanis, réalise des coiffes originales et étonnantes... "de l'art porté"

Elle utilise des matières pour le moins originales comme du grillage à lapin, des sacs plastiques qu'elle chauffe pour donner une forme, du raphia, du papier, du bois... pour "des créations de chapeau sans limite". Martine précise : "Avec les études que j'avais suivies, j'étais formatée et grâce à Yvonne Cabanis, j'ai appris à libérer mon geste, mes idées et à n'avoir plus aucune limite dans mes créations qui deviennent ainsi de « l'art porté » !"

Détails de l'enfilade italienne et des créations de chapeaux, bijoux, accessoires de mode du Petit Béguin
  • Au premier plan, un chapeau en paille coloré posé sur un porte-chapeau conçu avec un vieux embauchoir en bois peint parmi d'autres accessoires et bijoux. Accroché au mur dans la collection de miroirs, un vieux cadre à médaillon a été détourné en miroir.
  • Dans le décor de l'enfilade italienne couronnée de vieux miroirs dorés, les créations d'Annie et de Martine s'exposent dans un charme fou.

Pendant cette même période, Martine retrouve sa sœur Annie.
Chimiste de formation, cette dernière vient de quitter son premier métier près de Paris pour s'installer à Vitrolles.
En lui offrant un stage d'initiation au feutre au "Musée du chapeau" à Chazelles-sur-Lyon, ancienne et principale cité de production du chapeau de feutre de luxe en France, elle lui donne le déclic.

La technique du feutrage :
Le feutre est une matière textile non-tissée faites de poils d'animaux agglomérés ensemble par pression et ébouillantage.
Annie fabrique ses feutres manuellement selon une technique millénaire.
La matière première qu'elle utilise est de la laine cardée, c'est la toison du mouton lavée puis teintée ou non. Cette laine est mouillée et savonnée avec du savon de Marseille et ensuite massée, malaxée et foulonnée à la main. Sous cette action, les fibres s'accrochent les unes aux autres et constituent peu à peu un feutre.

Colliers en métal et perles d'eau douce réalisés par Annie Aillet
  • Créations d'Annie, des colliers réalisés avec des perles d'eau douce et des broches "fleur" en feutre.
    Poupée de collection "Le Jardin des Farfalous".

Annie se perfectionne et présente alors l'été suivant, ses créations dans des marchés d'artisanat de la région : Saint-Rémy-de-Provence ("Le Marché des créateurs" tous les mardis de l'été en nocturne) et Nîmes ("Les Jeudis de Nîmes").
Si au commencement, notre créatrice réalise uniquement des chapeaux en feutre, c'est à la faveur d'autres formations suivies en France et à l'étranger, qu'elle crée ensuite une collection d'accessoires de mode (écharpes, foulards, étoles et bijoux).

Chapeau en sisal
  • Cette coiffe appelée "Bijou de tête" est réalisée en sisal.
    Poupées de collection "Le Jardin des Farfalous".

En mai 2008, Annie et Martine se rejoignent dans un projet commun : ouvrir une boutique-atelier à Uzès. Elles craquent pour un local qui appartenait à Ariel Balmassière, architecte de renom à Uzès, situé dans le quartier des arts, à deux pas du jardin médiéval.
Pour elles, l'occasion est trop belle de se rapprocher des autres créateurs et artistes du quartier.

Chacune apporte à ce lieu son âme, sa féminité et sa créativité.

Mobilier ancien rouge et or de la boutique Petit Béguin, plafonnier avec abat-jours en perle et miroir sorcière détourné
  • Le mobilier rouge et or se détache d'un fond de badigeon gris, un grand miroir acheté lors d'une vente aux enchères au château de Sanilhac est fixé sur un mur abritant un escalier en colimaçon.
  • Une décoration sur le thème du détournement des objets et mobilier anciens. Ici, un miroir sorcière sert de pavillon pour une suspension faite d'abat-jours en perles créés par Martine.

Pierre, l'époux de Martine s'investit dans le projet et apporte de nombreuses idées pour l'agencement de la boutique. Il réussi à créer un écrin unique et original. Ainsi, les portants et porte-chapeaux sont réalisés à partir d'anciennes têtes de lit, d'autres supports sont conçus avec de vieux embauchoirs en bois, un miroir sorcière se détourne en plafonnier.
Pierre chine pendant des mois à l'Isle-sur-la-Sorgue, il déniche une ancienne enfilade italienne, une pièce de toute beauté qu'il patine et s'amuse à couronner d'une collection de miroirs dorés.

Une décoration originale et pleine de fantaisie

Écharpe en feutre et dentelle et manteau, créations d'Annie Aillet
  • Écharpe en feutre et dentelle.
  • Le manteau "Chérubin" est réalisé à partir d'un canevas chiné et de feutres réalisés au métrage par Annie Aillet.

Grâce à cette boutique, Martine et Annie peuvent exercer ce métier d'art qui leur a été légué par leur grand-mère maternelle, elle-même modiste à Toulon. Annie ajoute "comme ma grand-mère qui portait toujours des chapeaux, j'adore en porter également".
Les chapeaux de paille sont créés par Martine sur une machine de marque Cornelhi datant du XIXème siècle.
Elle agrémente ses coiffes de tissus et de paille, de plumes naturelles reteintes, bouclés, redécoupées et de fleurs en soie et en feutre.

Chapeau en paille de couleur dans la boutique Petit Béguin à Uzès
  • Chapeau en paille, création de Martine Pech.
  • Accrochée à un mur de la boutique, une ancienne tête de lit en tube de métal a été détournée en porte-chapeaux.

Annie, quant à elle, expose ses accessoires de mode en feutre ainsi que des pièces plus importantes telles que des vestes, des robes et manteaux, des confections qui peuvent nécessiter 10 jours de travail.
Son actualité, l'admission aux "Ateliers d'Art de France" et la création d'une collection de bijoux avec des perles d'eau douce.
Retrouvez, également, ces deux créatrices dans les salons d'artisanat en hiver !

En hiver, nos artistes présentent leurs créations dans les salons d'artisanat tels que "Nîmagine" à Nîmes, le "Salon des Artisans d'Art" à Toulouse et "Artisa" à Grenoble. ■

Détail d'une ancienne tête de lit en tube de métal détourné en porte-chapeaux
  • Bibi en paille décoré d'un papillon, création de Martine.
  • Accrochés également sur le porte-chapeaux, un "Cœur frileux" en feutre et soie brodé de paillettes argentées (Modèle déposé Annie Aillet) ; un chapeau à bords en différents tissus et une écharpe en feutre et dentelle.
Stylisme et photos Laëtitia Rissetto / Texte Laëtitia & Philippe Rissetto


« Petit Béguin », Boutique-atelier de création, chapeaux et accessoires, travail du feutre
Annie Aillet et Martine Pech
Quartier des arts, 30 rue du Docteur Blanchard, 30700 UZES
tél : 00 33 (0)6 33 71 46 38 (Annie) / 00 33 (0)6 76 14 56 78 (Martine)
Adresses mail d'Annie : annie.aillet@free.fr et de Martine : martinepech@petitbeguin.fr



Associations citées dans l'article :
  1. "Atelier-Musée du Chapeau", D’abord lieu de mémoire, le musée s’est transformé en «Atelier-Musée du Chapeau». Il est aujourd'hui un lieu de référence pour les créateurs et un outil de développement territorial.

    16 route de Saint-Galmier, 42140 Chazelles-sur-Lyon
    tél : 00 33 (0)4 77 94 23 29
    Website : http://www.museeduchapeau.com/
  2. "Atelier d'Art de France", Premier syndicat professionnel des métiers d'art en France dont la mission est d'accompagner les professionnels (artistes, artisans et manufactures d'art) et promouvoir leur savoir-faire d'excellence, en France et à l'international.

    6 rue Jadin, 75017 PARIS
    tél : 00 33 (0)1 44 01 08 30
    Website : http://www.ateliersdart.com/
  3. "Jardin Médiéval d'Uzès", Au pied des tours du Roi et de l'Évêque datant du XIIème siècle, le jardin médiéval d'Uzès remonte le temps en cultivant les plantes utilisées depuis des siècles et parfois oubliées. Créé en 1995 par l'association « In Situ », ce jardin médiéval s'inspire des jardins clos de la fin du Moyen Age, un carré de plantes culinaires, médicinales, utilitaires et ornementales, véritable herbier vivant.

    Impasse Port Royal, 30700 UZES
    tél : 00 33 (0)4 66 22 38 21
    Blog : http://jardinmedievaluzes.blogspot.com/
    courriel : in-situ@wanadoo.fr


Ce reportage a été réalisé en avant-première, le sujet n'a été l'objet d'aucune presse "déco" au jour de la publication de notre article. C'est donc une découverte et nous sommes heureux de vous en donner la primeur.