« Nina imagine pour vous... »

« Le Jardin des Farfalous »

Cécile nous dévoile son univers féérique et nous fait partager sa passion : la création de poupées de collection et d'animaux imaginaires.

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Création de poupées de collection Le Jardin des Farfalous
  • Quelques poupées créées par Cécile sont posées dans le salon sur le piano droit hérité de sa grand-mère paternelle. Devant un théâtre de Guignol confectionné par Danièle, la sœur de Cécile, une volière miniature, création Véronique LUX.

Un poupée de collection
  • Prototype du modèle de poupée à tête plate que Cécile garde précieusement dans son salon.
Cécile se souvient de sa première création, celle à partir de laquelle tout a commencé : "C'était une brebis ailée en tissu habillée d'un tutu vert, nous étions en 2002 et je cherchais alors un cadeau d'anniversaire original pour ma sœur Danièle. Je me suis lancée dans cette création et lorsque je lui ai offert ... je me rappelle encore de sa surprise".
L'animal imaginaire était si singulier et attachant que Danièle en avait été immédiatement séduite. C'est pour cela qu'elle encouragea vivement sa sœur à confectionner d'autres créations.
Autodidacte, Cécile se rappelle avec amusement que sa maman détestait coudre mais en fouinant dans son arbre généalogique, elle retrouve l'origine de son goût et de sa facilité pour la couture : une arrière grand-mère, propriétaire d'une maison de confection... Une découverte qui la conforte dans sa nouvelle passion.

Au printemps de la même année, elle dévoile ses premières créations au salon "Ours et Poupées d'autrefois" à Salon-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône.

Mise en scène de poupées de collection sur un vieux piano de famille
  • Dans le salon, le piano de famille expose la belle collection de poupées « Le Jardin des Farfalous ».
  • Posée sur un bougeoir du piano, « Grafinette » et son épuisette à crapouille.

L'organisatrice de cet évènement et d'autres créateurs sont conquis et l'incitent à participer au salon "Paris Création" qui se déroule deux fois par an (en avril et en novembre).
Cette importante manifestation se situant à Paris, Porte de Bagnolet, présente des créateurs de poupées, d'ours et de miniatures et s'adresse en particulier aux collectionneurs.

2 poupées de collection Le Jardin des Farfalous
  • Détail d’un flacon de parfum et d’une ancienne boîte de talc.
  • Le visage très expressif de « Bagatelle » qui regarde sa crapouille.
  • Assise sur le théâtre de Guignol, une poupée habillée en robe de soie jaune et dentelle de tulle noir.

C'est ainsi que notre créatrice débutante fait son premier salon à Paris.

Elle y présente des animaux en tissu aux allures humaines habillés de costumes, robes ou tutus.
Ses créations sont essentiellement influencées par le romantisme, les livres de contes de fée, accommodées d'une pointe d'humour.
Cécile a une imagination débordante et sous ses doigts habiles, de nouvelles créatures prennent vie.
Plusieurs périodes de création se succédent au fil des années : des petites poupées "enfants" mises en scène avec des animaux, des elfes de légende, des personnages de conte de fée comme « Peau d'âne » puis des ours en peluche ébouriffés surnommés « les lolottes ».

Pelotes de laine cardée Pain D’épices à Paris
  • Cécile stocke ses tissus dans des vieilles caisses en bois achetées chez « Alinéa » et rangées dans un drapier commandé sur mesure, création « Le Grenier du Pin ».
    Boutons, perles et petites fournitures sont entreposés dans un grainetier. Au-dessus, une étagère expose les trésors de brocante de notre chineuse.
  • Une des caisses « Alinéa » garnie d’un drap festonné rassemble des pelotes de laine cardée « Pain D’épices » à Paris.

De fil en aiguille, Cécile découvre la laine feutrée et s'amuse à créer une collection d'animaux toujours accompagnés d'un petit enfant en tissu représentant une scène amusante ou poétique.
Elle crée un univers bien à elle, une marque aussi : « Le Jardin des Farfalous ». Ce mot « Farfalous » est issu du provençal "Farfadet" qui désigne un "lutin" et du mot italien "farfalle"... papillon.

Broche composée de tissus brodés de perles
  • Une broche, création « Le Jardin des Farfalous » est composée de tissus brodés de perles, de paillettes, d'une breloque ancienne et d'un vieux portrait de petite fille.

Aujourd'hui, dans son atelier situé au rez-de-chaussée de sa maison, Cécile confectionne des pièces plus importantes notamment des ours, des lapins, des chiens et bien d’autres animaux de style vintage en mohair.

Chaque pièce est unique et souvent habillée avec de vieux tissus, le visage est brodé à la main
En parallèle, elle confectionne des poupées en tissu qui se singularisent par leur visage expressif de forme ovale et plate.
Leurs tailles varient entre vingt et quarante centimètres.

Dans les vide-greniers, elle chine des vieux tissus, des dentelles, des boutons anciens puis découpe, assemble, coud, pour donner vie à ses poupées uniques.

Empilement de vieilles valise en carton
  • Sur le drapier, une ancienne bobine en bois chinée à l’Isle-sur-la-Sorgue et des bocaux de conserve en verre dans lesquels sont amassés des petits morceaux de mohair.
  • Sur une malle restaurée, s'empile une collection de vieilles valises servant de rangement pour les tissus, les dentelles, etc. Dans la plus grande, est enfermé le crin végétal utilisé pour le rembourrage des ours. Sur une chaise en bois, une collection d’animaux de style vintage en mohair, « Le Jardin des Farfalous ».

Chien vintage en mohair, création Le Jardin des Farfalous
  • « Smoothie », un chien vintage en mohair.
Certaines de ses fournitures qu'elle range soigneusement dans des bocaux en verre et des casiers en bois de son atelier, proviennent de magasins spécialisés et de salons d'artisanat.
Chacune de ses poupées a une personnalité propre : rieuse, boudeuse, chipie. Cécile joue avec toutes les expressions du visage et chacune exprime un sentiment, une humeur.
Les visages sont brodés à la main et les regards espiègles, complices humanisent ses créations si attachantes.
Les chevelures sont faites de laine ou de fils à tricoter plus soyeux.
Elle confectionne ensuite des robes en liberty ou en tissu ancien. Puis, un soigneux rembourrage permet de donner une posture naturelle à la poupée. Celle-ci est accompagnée d'une « crapouille » dont le sens nous est donné par Cécile : "c'est une minuscule bête en laine feutrée qui représente son âme, comme Pinocchio avec Jiminy Criquet ; mais également un clin d'œil aux livres et à leurs adaptations cinématographiques « À la Croisée des Mondes »".

L'atelier de la créatrice Le Jardin des Farfalous
  • À l’entrée du salon, Cécile expose une collection de poupées de différentes tailles sur un secrétaire.
  • .
Une poupée ballerine
  • Cécile utilise pour ses créations des dentelles chinées.
  • Rassemblant des bobines de fils, une boîte recouverte de tissu a été confectionnée par Liliane, une collectionneuse de « Farfalous » avec laquelle Cécile a tissé des liens.
  • Assise sur une vieille boîte de parfum à la violette, une poupée ballerine... le thème de la danse que notre créatrice affectionne tout particulièrement.

Pour personnaliser ses créations, chaque poupée est baptisée d'un prénom ancien ou amusant qui correspond à son caractère tels que : Pissenlit, Organdi, Térébenthine. Certaines s'accompagnent d'accessoires ou de petits mobiliers en cartonnage confectionnés par Danièle.
Très proches l'une de l'autre, les sœurs partagent aujourd'hui la même passion !
Et pour assouvir son besoin de créativité, Cécile réalise également une collection de sacs personnalisés avec des transferts de photos, vieilles cartes chinées ou fournies par ses clientes, des dentelles, des breloques... ainsi que des bijoux dans le même esprit.

« Le Jardin des Farfalous », un monde tout en finesse ! ■

Sac en velours orné de vieilles dentelles et transfert
  • Un sac bandoulière en toile à matelas fleuri décoré d'une photo en transfert retravaillée.
  • Cécile tient « Finette » dans ses mains, une poupée habillée d’une robe en broderie anglaise.
  • Un sac en velours de couleur "rose thé" orné de vieilles dentelles, pampille et transfert de nourrisson en médaillon.
Stylisme, photos et texte Laëtitia Rissetto


« Le Jardin des Farfalous », Création d'ours et poupées de collection
Blog de Cécile : http://ceciletfarfalous.canalblog.com/
Courriel : ceciletfarfalous@yahoo.fr

Retrouvez « Le Jardin des Farfalous » dans les Salons suivants:
  • « Paris Création », le 21 novembre 2010, Hôtel Novotel Paris Est, 1 Avenue de la République, 93177 BAGNOLET (de 10h à 17h)
  • « Ours et poupées passion », le 5 décembre 2010, Espace Encan, Quai Louis Prunier, 17000 LA ROCHELLE (de 10 h à 17h).


Les bonnes adresses de Cécile :
  1. "Pain D'épices", Le charme authentique des jouets traditionnels pour petits et grands
    29, 31, 33 Passage Jouffroy, 75009 PARIS
    Téléphone : 00 33 (0)1 47 70 08 68
    Site : http://www.paindepices.fr/
  2. "Anny Boutique", Vente de tissus et loisirs créatifs
    Place du Ballon, 34820 TEYRAN
    Téléphone : 00 33 (0)4 67 70 41 78
    Site : http://www.annyboutique-patch.com/


Livres d'inspiration sélectionnés par Cécile pour leurs illustrations :
  1. "Contes d'Andersen", de Lisbeth Zwerger, traduit par Géraldine Elschner, édité par "NordSud"
  2. "Le Roi qui désirait le temps...", de Régine Joséphine et Selma Mandine, édité par "Gecko Éditions"
  3. "La Clé des Songes", de Régine Joséphine et Selma Mandine, édité par "Gecko Éditions"
  4. "Journal secret du Petit Poucet", de Philippe Lechermeier et Rebecca Dautremer, édité par "Gautier Languereau"
    Retrouvez l'illustratrice Rebecca Dautremer sur Internet !

Contes d'Andersen Le Roi qui désirait le Temps La Clé des Songes Journal secret du petit Poucet



Le sujet de ce reportage n'a été l'objet d'aucune presse "déco" au jour de la publication de notre article.
C'est une découverte du magazine "e-magDECO" !

« Hôtel Ville d'Hiver »

En Gironde, sur la base d'un bâtiment communal du XIXème siècle en ruine mais au fort potentiel, Nathalène et Olivier reconstruisent un hôtel de charme chic et tendance.
Une décoration qui ose jouer avec les couleurs et conjugue le passé au présent.

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Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon, hôtel de charme avec Spa, restaurant et bar à vin
  • L'ancienne usine élévatoire de la "Compagnie Générale des Eaux" restaurée par Nathalène et Olivier Arnoux dans son architecture de pierres et de briques et sa toiture à grand débord selon la typologie architecturale des villas de la Ville d'Hiver.

Détail de l'Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon
  • Détail des modénatures de la façade de l'usine dont les chaînages d'angles et les encadrements harpés alternent briques rouges et pierres calcaires blanches.
Nathalène et Olivier Arnoux n'en sont pas à leur coup d'essai lorsqu'ils ouvrent l'Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon. En effet, dans les années 90, Olivier gère deux restaurants branchés à Cap Ferret : "Chez Francis" et "Wharfzazate" dont il se sépare en 1998.
Périgordine d'origine, Nathalène est avocate à Bordeaux quand elle décide de quitter le Barreau pour ouvrir un hôtel de charme avec son époux dans la cité médiévale de Sarlat-la-Canéda et ainsi retrouver sa région natale.

Mais après trois ans d'exploitation, Nathalène et Olivier se languissent du climat du Bassin d'Arcachon, lieu de villégiature par excellence. Ils vendent alors leur petit hôtel sarladais.

Notre jeune couple, de retour au Cap Ferret, est très désireux de relancer un projet hôtelier dans le même style que le précédent, une petite structure de douze chambres et de charme.

Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon
  • Les bâtiments récents de l'Hôtel Ville d'Hiver intègrent des éléments architecturaux typiques comme les grands débords de toiture selon la tradition du chalet, les chaînages d'angles harpés, les belvédères et les balcons, selon le cahier des prescriptions architecturales de la commune.

En 2004, au moment où ils présentent leur projet de construction à la municipalité arcachonnaise, le Maire leur propose un terrain en plein cœur de la Ville d’Hiver. Celui-ci est idéalement situé sur les hauteurs d'Arcachon mais occupé par un bâtiment quasiment en ruine.
Pour certains, cela eut été une folie, une gageure.

Pour Nathalène et Olivier qui perçoivent tout de suite le potentiel du vieux bâtiment, le charme et la personnalité de la belle façade XIXème, c’est un défi inespéré.

La réception de l'Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon
  • La réception de l'hôtel dans les tons de bleu et vert anis et son salon de musique en fond de salle. Murs peints "Churlish green" de "Farrow & Ball", sol en damier de carreaux de ciment bleu marine et turquoise "Mosaic del Sur".
  • Les murs de la réception sont percés près de l'entrée par des passages étroits qui communiquent avec le bureau des propriétaires et le petit salon. Fauteuils de style Empire et ancien classeur en bois.

C’est une ancienne usine élévatrice communale avec réservoirs datant de 1884, incendiée en 1990. Exploitée dans son temps par la Compagnie Générale des Eaux, elle alimentait en eau la ville d’Arcachon et a aidé la commune dans son développement, son épanouissement dont le XXème siècle a été témoin.
Le défi de transformer une ancienne usine et de créer un hôtel dans la Ville d'Hiver à Arcachon

Nathalène précise que "l’idée de transformer une usine nous plaisait bien !"

Détails de la réception de l'Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon
  • Détail du meuble de bagages imaginé par Olivier. Son plateau est composé d'un miroir qui restitue la complétude de la roue en métal de l'ancienne usine dont l'autre partie est placée dans le jardin.
  • Banquette de style Empire retapissée d'un tweed irlandais, création "Sequana" par Mary Shaw.
  • Cartes de visite de l'hôtel.

Mais l’affaire n’est pas si simple, il leur faut attendre la révision du Plan Local d’Urbanisme ainsi que l’autorisation de créer un commerce sur ce terrain situé en zone résidentielle.
Et c’est en 2007 que Nathalène et Olivier sont récompensés de leur trois années de patience en devenant propriétaires de l’usine abandonnée.

Le salon de l'Hôtel Ville d'Hiver
  • La réception communique avec le petit salon.
  • Dans le petit salon, Nathalène et Olivier associent deux couleurs secondaires passives, le vert et le violet, pour agrandir la perspective et donner une impression de fraîcheur, de discrétion et de sérénité. Référence "Pelt" chez "Farrow & Ball".

Dix huit mois de travaux vont suivre avec plusieurs difficultés : la restauration et la mise en valeur du vieux bâtiment, l’exploitation habile des citernes, mais aussi et surtout l’insertion du projet de construction dans un périmètre inscrit au répertoire national.
La Ville d'Hiver est dotée d’un cahier des charges assez strict qui impose effectivement de construire dans le style XIXème en sympathie avec les villas existantes : une architecture éclectique et pittoresque incluant de nombreux balcons de bois ouvragés.

Détails du petit salon de l'Hôtel Ville d'Hiver
  • Savourer un thé "Mariage Frères" dans le petit salon.
  • Pour meubler celui-ci, Nathalène a fait réaliser sur mesure des canapés Chesterfield par la maison parisienne "RED Edition" ainsi que des petits fauteuils crapauds recouverts d'un tissu "Sequana". Une cheminée "Focus". Des miroirs étagères sur les longs côtés de la pièce se font face pour donner de la profondeur à celle-ci. Ils exhibent une importante collection de livres érotiques appartenant au grand-père de Nathalène.

Un architecte bordelais, Emmanuel Graffeuil travaille sur le projet et suit les désirs d’Olivier qui participe activement à l'élaboration des plans de distribution.
L’ouverture de l’hôtel a lieu en mai 2009 et notre couple est rejoint cinq mois plus tard par Martin Crespi, auditeur en hôtellerie, qui arrive de Marseille.

Le bar lounge de l'Hôtel Ville d'hiver à Arcachon
  • Le bar lounge sous la charpente de l'ancienne usine peinte avec la référence "Brinjan" chez "Farrow & Ball".
  • Longue banquette en cuir confectionnée sur mesure "RED Edition" sous une grande affiche de 1900 "Creber Plymouth" représentant une scène d'un cirque anglais. Luminaires de la marque danoise "Bestlite", rééditions du mouvement "Bauhaus" des années 1930.

L’Hôtel Ville d'Hiver compte douze chambres réparties dans trois bâtiments. Chacune d'elles bénéficie d’un balcon donnant sur le jardin. L'établissement a également un restaurant et un bar à vin ainsi qu’un salon. Les anciennes cuves sont transformées en une piscine chauffée très originale et l’hôtel est équipé d'un spa avec un petit salon de beauté.
Nathalène et Olivier réalisent une décoration intérieure originale et harmonieuse.

Olivier dessine certains meubles de l’hôtel notamment le meuble de bagages dans la réception avec son miroir qui restitue la complétude de la roue métallique de l’ancienne usine.

Salle du restaurant Hôtel Ville d'Hiver
  • Dans la salle du restaurant, le détail d'un dossier de chaise qui s'associe à des fauteuils d'un autre style.
  • Ces anciens fauteuils provenant à l'origine de la Chambre des Notaires équipent aujourd'hui la salle du restaurant.

Terrasse d'une des chambres de l'Hôtel Ville d'Hiver
  • Toutes les terrasses de l'hôtel sont équipées de rocking-chairs vert olive de style XIXème et d'une petite table marocaine.
Il esquisse également les secrétaires et les têtes de lit munies de tablettes pivotantes qui équipent les chambres de l'hôtel.

Ces meubles et bien d’autres sont conçus par l’ébéniste bordelais Charles-Henri Poirier et réalisés par des compagnons ébénistes.

La décoration réalisée par les propriétaires est originale, harmonieuse et colorée

Nathalène feuillette et détaille les revues de décoration tout au long de ce chantier et notamment un magazine de la presse étrangère "The world of interiors".
Elle s’est inspirée des couleurs proposées dans leurs pages pour composer la décoration de l’hôtel et l’on retrouve d’ailleurs dans chacune des chambres des exemplaires de ce magazine.
Elle a apporté beaucoup de soin pour le choix du mobilier, des objets de décoration et des tissus d’ameublement.

Chambre sous rampants Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon
  • Une chambre de l'Hôtel sous les toits avec sa charpente chevillée de couleur "Buff" et ses murs peints en "Stone Blue" chez "Farrow & Ball". Sur le principe des pays du Nord, le grand couchage est composé de deux lits et de parures bien distincts. Cache-sommier en gabardine de laine, double-rideau en tissu anglais "Fox Linton", moquette danoise en accord parfait avec la couleur du plafond.
  • Les parures de lit sont griffées aux initiales de l'hôtel.
    L'eau minérale naturelle Sainte-Anne des Abatilles fait partie du patrimoine arcachonnais puisque sa source est située au cœur de la ville dans le quartier éponyme. Elle fut d'ailleurs utilisée traditionnellement en cures thermales de 1925 à 1970.
    Plateau et verres "Habitat".

La maîtresse des lieux a sollicité de grandes maisons telles que "Fox Linton" pour les tissus anglais, "RED Edition" pour les canapés sur mesure. Mais également, la maison "Sequana" de la célèbre décoratrice irlandaise Mary Shaw, pour ses tissus d'ameublement.
Puis Nathalène a sélectionné les couleurs de chacune des pièces de l’hôtel dans la large palette des peintures "Farrow & Ball".

Elle a su créer un jeu subtil de couleurs et de matières en parfaite harmonie.

Salle de bains et secrétaire d'une des chambres de l'Hôtel Ville d'Hiver
  • Cette salle de bains en bois tropical "merbau" est dotée de plusieurs miroirs pour agrandir l'espace autant que pour accroître l'illumination. Lavabo sur colonne de la marque italienne "Sbordoni".
  • Un secrétaire dessiné par Olivier et réalisé par l'ébéniste bordelais Charles-Henri Poirier. Chaises suédoises rééditées de style années 60 et lampe de bureau "Bestlite".

Dans les anciennes citernes, Nathalène et Olivier ont eu l'idée originale de créer la piscine de l'Hôtel Ville d'Hiver
  • Dans les anciennes citernes, Nathalène et Olivier ont eu l'idée originale de créer la piscine de l'hôtel. Dans la construction circulaire, des travées de voûtains ont été démolies pour ouvrir la piscine à la lumière et à la vue sur l'hôtel.
À l'instar des chambres où elle réussi parfaitement à reproduire à l'identique la couleur des charpentes dans celle des moquettes, des caches-sommiers et des rideaux. Elle introduit dans ces chambres une note nordique en décorant chacune d’entre elles de luminaires "Bestlite", de moquettes écologiques fabriquée au Danemark et de chaises suédoises. Sur le principe des pays du Nord, les couchages sont composés de deux lits accolés et de parures bien distinctes. Des peintures anglaises entre gris bleu et vert d'eau sur les murs, des lambswool anglais camel ou bronze autour des fenêtres pour une décoration chic et chaleureuse, les salles de bain sont lumineuses et confortables.
Le restaurant de l'hôtel dans son décor bistrot est un lieu convivial aussi bien pour les hôtes que pour les arcachonnais. Et pour le plaisir de la détente, après la visite des Villes d'Hiver et d'Été, les balades dans les forêts de pins ou sur les plages d'Arcachon, l'hôtel offre encore le pivilège de son hamman et pourquoi pas des soins et massages dans son salon de beauté. ■

La piscine de l'Hôtel Ville d'Hiver construite dans les anciennes citernes de l'usine
  • Nathalène est assise dans un "Strandkord" fabriqué à Hambourg.
  • Au premier plan, mobilier de jardin "Fermob", modèle "Luxembourg".
Stylisme Laëtitia Rissetto / Photos et Texte Laëtitia & Philippe Rissetto

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« Hôtel Ville d'Hiver », Hôtel de charme et Spa, Restaurant et Bar à vin
Nathalène et Olivier Arnoux
20 Avenue Victor Hugo, 33120 ARCACHON
Téléphone : 00 33 (0)5 56 66 10 36
Site Web : http://www.hotelvilledhiver.com/



La Villa Terasa dans la Ville d'Hiver à Arcachon
  • La "Villa Teresa" de style "hispano-mauresque" en pierre calcaire et brique de terre cuite constitue un des joyaux parmi les constructions luxueuses et confortablse de la "Ville d'Hiver". Construite vers 1882, elle a failli être démolie après avoir été ruinée et pillée de ses ornements. Son inscription à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1980 a permis de la sauver et grâce à la passion de ses propriétaires actuels, elle a pu être restaurée fidèlement.
Les origines de la Ville d’Hiver :

La Ville d’Hiver a été créée à partir de 1863 pour rentabiliser la ligne de chemin de fer du Midi qui assurait le trajet de Bordeaux à Arcachon. Les frères Pereire, propriétaires de la Compagnie des Chemins de Fer, eurent l’idée de construire près de la station balnéaire d'Arcachon une ville "sanatorium" en suivant les courants hygiénistes contre la tuberculose qui se multipliaient au tournant du siècle.
Ils édifièrent dans les hauteurs d’Arcachon, sur ce qui était à l’époque une grosse dune de sable boisée à moins de deux kilomètres de la plage, des maisons dans le style "chalet en bois" pour rappeler l'esprit de la montagne.
L’idée était d’accueillir des tuberculeux pour leur faire goûter aux bienfaits de l'air marin associés aux essences balsamiques de la forêt de pins. C'est pour cela que les chalets sont équipés de balcons à tous les étages et que leur exposition au soleil est habilement étudiée.
Des concerts sont organisés, un superbe casino est édifié également pour divertir les convalescents et leurs proches car les malades viennent accompagnés de toute leur famille et restent souvent plusieurs mois.
Des villas bourgeoises de tailles plus importantes et construites en pierre et en briques équipées toujours de balcons de bois ouvragés remplacent peu à peu les chalets et la ville sanatorium devient un lieu mondain où le gotha se mélange aux artistes.
Mais la splendeur de la Ville d'Hiver durera jusqu'aux années 1920 quand la mise au point du vaccin du bacille sera établie par Calmette et Guérin (BCG) et que le caractère contagieux de ce que l'on considère alors comme "la maladie du siècle" laissera planer sur la ville une réputation de moribonds et de pestiférés.

Depuis bientôt 30 ans, elle est redevenue un lieu de villégiature ou de résidence à l'année, très prisé pour son architecture liée au mouvement "pittoresque" et au style balnéaire du XIXème siècle ainsi que pour sa situation qui permet d'être "à la campagne tout en étant en ville".

Propos recueillis auprès de Myriam Madec, guide interprète pour l'Office de Tourisme d'Arcachon.



Les bonnes tables et adresses à Arcachon (Ville d'Été) :
  1. "Le Pavillon d'Arguin", Restaurant
    63 Boulevard Général Leclerc
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 83 46 96
  2. "L'encoche", Restaurant
    37 cours Lamarque de Plaisance
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 83 16 10
    Site : http://www.restaurant-lencoche.com/
  3. "Baillardran", Le canelé, spécialité pâtissière bordelaise
    24 avenue Gambetta
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 22 96 66
    Site : http://www.baillardran.com/
  4. "Byzance", Boutique de décoration
    Quartier l'Aiguillon, 7 bis Boulevard de la Plage
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 83 71 48
  5. "Déco - Marine", Boutique de décoration marine
    19 avenue Gambetta
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 55 56 54
  6. "Couleurs d'Ailleurs", Bijoux créateurs, accessoires mode
    20 avenue Gambetta
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 54 85 06


Marques citées dans l'article :
  1. "Sequana"
    64 avenue de la Motte Picquet, 75015 PARIS
    Téléphone : 00 33 (0)1 45 66 48 40
    Site : http://www.sequana.net/
    courriel : sequana@wanadoo.fr
  2. "RED Edition"
    3 Square Vermenouze, 75005 PARIS
    Téléphone : 00 33 (0)1 43 37 02 87
    Site : http://www.rededition.com/


Livre apprécié par Nathalène :
  • "À l'école de Mary Shaw", d'Inès Heugel, Marie-France Michalon et Marie-Pierre Morel, édité par "Edition du Chêne"
A l'école de Mary Shaw


Nous remercions Karin Labardin du Comité Départemental du Tourisme de la Gironde
21 cours de l'Intendance, 33000 BORDEAUX
Téléphone : 00 33 (0)5 56 52 61 40
Site Web : http://www.tourisme-gironde.fr/

Ainsi que Myriam Madec, guide interprète et l'Office de Tourisme d'Arcachon
Esplanade Georges Pompidou, 33311 Arcachon Cedex
Téléphone : 00 33 (0)5 57 52 97 97
Site Web : http://www.arcachon.com/



Le sujet de ce reportage n'a été l'objet d'aucune presse "déco" au jour de la publication de notre article. C'est donc une découverte e-magDECO.